Eternel Printemps

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vendredi, septembre 9 2011

Le papillon d'or

Voici mon dernier dessin/peinture à la gouache.

C'est un mélange d'inspirations : l'enluminure, la féérie...Le livre Dessiner et peindre le monde enchanté des fées de L.Ravenscroft a aussi été un bon point de départ.

Le personnage regardait si fixement le vide...puis, en tout dernier, le papillon d'or est apparu, illuminant les fleurs et feuilles environnantes.

Musique écoutée :

Hespèrion XXI, La Capella Reial De Catalunya & Jordi Savall

V. De Lisboa hacia Africa y la India: Raga sobre O Gloriosa Domina (tablas & sarod)


mardi, août 30 2011

Matisse et l'Océanie

Je lis un superbe livre trouvé à la Bibliothèque, Matisse et l'Océanie, qui me fait voyager ! A travers ses photographies et ses quelques croquis, puis les lettres qu'il écrivait à ses amis, on peut découvrir comment Tahiti et ses coutumes locales ont nourri sa créativité des années après ce voyage.
J'ai découvert qu'il aimait beaucoup s'entourer de tissus et d'objets rapportés de ses voyages. Ses gouaches découpées et collées sur un fond uni ressemblent à des Tifaifai , des motifs de végétaux découpés et cousus comme des quilts.

Oceanie la mer 1946Matisse, Océanie la mer, 1946

Tifaifai Uru Drap de lit avec la technique tifaifai

Matisse et l'Océanie : le voyage à Tahiti [catalogue de l'exposition, Musée Matisse, Le Cateau Cambrésis, 28 mars-28 juin 1998] / sous la dir. de Dominique Szymusiak. - Le Cateau Cambrésis : Musée Matisse, 1998. - 224 p. : ill. ; 25 cm.

Pendant les onze semaines qu'il passe à Tahiti (avril - juin 1930), Matisse travaille peu ; c'est longtemps après son retour que la charge des sensations et des images amassées alors exerce une influence déterminante, tant sur les thèmes abordés que sur les méthodes d'expression.

Pour présenter cette curieuse alchimie, et étayer son analyse, John Klein ne s'est pas contenté des sources classiques (Aragon, Girard, Tériade, Schneider, …). Il est remonté, dans la mesure du possible (60 ans plus tard !), aux commentaires et souvenirs d'un témoin direct : Pauline Aitamai, épouse Schyle 1, qui avait servi d'intercesseur entre le peintre et le monde tahitien. Après son retour, Matisse n'avait jamais cessé de correspondre avec Pauline.

Ce nouvel éclairage porté sur le séjour tahitien de Matisse est précieux pour mieux saisir une relation complexe, et pour lever certains malentendus. Non, Matisse — l'artiste — ne s'est pas ennuyé à Tahiti : « Souvent, souvent, je me transporte dans votre beau pays et je me figure y vivre encore » 2.

Evoquant en conclusion le travail réalisé par Matisse pour la chapelle du Rosaire à Vence, John Klein parle d'échange culturel entre les traditions polynésienne et occidentale, « dans une relation réciproque à la fois imprévue, ironique et transcendante » ; on ne saurait mieux qualifier l'impact à retardement d'un séjour touristique de onze semaines.  


  1. Pauline avait été la première femme de Marc Chadourne (l'auteur de « Vasco ») qui, rentré en France, avait aidé Matisse dans la préparation de son voyage.
  2. Dans une lettre à Pauline Schyle (1931).

Matisse et l’Âge d’or retrouvé

Du périple océanien au voyage imaginaire

Le Journal des Arts - n° 55 - 27 février 1998

Contrairement aux séjours de Matisse en Bretagne, en Corse, dans le sud de la France ou au Maroc – qui s’accompagnent de nets changements thématiques et stylistiques –, le périple océanien de 1930 semble longtemps sans conséquences majeures sur l’art du peintre. En fait, l’aventure tahitienne ne livrera ses fruits qu’une fois effectué le travail de la mémoire. S’ouvre alors une période de recherches actives et novatrices, où Matisse découvre un nouveau langage pour exprimer l’idée du bonheur.

Été 1946 : les murs beiges de l’appartement parisien de Matisse se couvrent progressivement de silhouettes découpées dans du papier blanc. Des hirondelles de mer, des poissons volants, des algues et des coraux forment bientôt deux vastes compositions rectangulaires que l’artiste entoure d’une bordure complète et qu’il nomme plus tard Océanie le ciel, Océanie la mer. Au photographe Brassaï, à qui il montre ces panneaux, il déclare : “Les souvenirs de mon voyage à Tahiti ne me sont revenus que maintenant, quinze ans après, sous forme d’images obsédantes : madrépores, coraux, poissons, oiseaux, méduses, éponges… Il est curieux, n’est-ce pas, que tous ces enchantements du ciel et de la mer ne m’aient guère incité tout de suite… Je suis revenu des îles les mains absolument vides…”

En fait, Matisse déforme un peu la vérité. Durant son séjour, au printemps 1930, il a pris quelques photographies, dessiné une série de vues depuis la fenêtre de sa chambre, croqué les habitants des îles Tuamotu, crayonné plusieurs paysages et peint une “pochade”.

L’Éden infernal
Cependant, il s’avoue déçu par son voyage. Si le 30 mars, à son arrivée à Papeete, il s’écrie “je trouve tout merveilleux – paysages, arbres, fleurs et gens…”, il déchante vite : “J’ai essayé de travailler, mais ça ne marche pas. Le pays ne me dit rien picturalement”. Paradoxalement, l’Éden tahitien n’inspire pas le peintre du bonheur.

Sur le moment, New York et l’Amérique – qu’il traverse pour prendre le bateau vers la Polynésie – le séduisent bien davantage. La lumière pure, “de cristal”, et la “grandeur de l’espace et de l’ordre” répondent mieux à son attente que la perfection primitive et les splendeurs naturelles océaniennes, chères à Gauguin. À Tahiti, dès “six heures du matin, il fait beau, trop beau, férocement beau, déplore Matisse. C’est comme si la lumière s’immobilisait pour toujours”. L’endroit lui semble étriqué. “La nature est somptueuse, mais pas exaltante. Une somptuosité d’appartement”.

Il constate que dans ce paradis incarné, les Européens s’ennuient. “L’Île de la paresse inconsciente et du plaisir (…) fait perdre la mémoire”. Les ressorts de l’art matissien s’en trouvent annihilés : toute transfiguration de la réalité devient inutile et impossible à celui qui ne veut représenter “que ce qui ne se voit pas”.

L’Âge d’or retrouvé
Les occurrences de Tahiti dans l’œuvre de Matisse restent d’abord anecdotiques. Selon Pierre Schneider, spécialiste de l’artiste, “des toiles telles que Le jardin d’hiver (1937-1938) ou La branche de magnolia (1934) “simulent” le paradis océanien, comme celles où figuraient odalisques et moucharabiehs simulaient naguère le paradis marocain”. De même, les Fenêtre Tahiti I et II (1935) restent fort proches des dessins “factuels” réalisés sur place.

Matisse n’exploitera véritablement ses souvenirs qu’à partir des années quarante, notamment à travers la technique des gouaches découpées – qu’il développe dès 1942 dans son ouvrage Jazz – et ses décors architecturaux, comme dans la chapelle de Vence. La dilatation décorative de l’espace et la merveilleuse apesanteur des éléments, visibles dans ces œuvres, traduisent des sensations éprouvées en Polynésie. La confusion ciel-mer – déjà perceptible dans ses lettres de Tahiti – et la beauté d’une lumière “comparable à celle que donne l’intérieur d’une coupe en or, quand l’œil s’y plonge”, apparaissent alors à Matisse comme la nouvelle expression, plus abstraite, de l’Âge d’or. Aux figures idéalisées, surhumaines, de La joie de vivre et de La danse, à la riche sensualité des odalisques, succède une vision non humaine, décantée, du mythe du bonheur.

Jérosme Nathalie

À LIRE
Matisse et l’Océanie, catalogue de l’exposition, textes de Henri Matisse, John Klein, Rémi Labrusse, Dominique Szymusiak, 1998, 200 F.
Pierre Schneider, Matisse, éd. Flammarion, 1992, 752 p., 595 F.
Épuisé mais consultable en bibliothèque : Les Cahiers Henri Matisse, Matisse et Tahiti, textes de Henri Matisse, Xavier Girard, Pierre Schneider, éd. Musée Matisse de Nice, 1986

lundi, août 1 2011

Dessin

Un livre inspirant, "Les papillons du jardin" de Coralie Beltrame et Antoine Cadi (Rustica Editions) est un petit livre simple qui parle du monde des papillons, comment les préserver, les attirer... Quelles fleurs sont amies avec les papillons...La lecture de ce livre m'a fait découvrir ce monde et aussi m'a inspiré ce dessin. Les fleurs sont importantes pour les papillons, Elles sont refuge et nourriture... Il existe des sites qui répertorient les papillons et encouragent les gens à les identifier, voici le lien vers des familles de papillons.

vendredi, juin 3 2011

Dessins

lundi, mai 23 2011

Enluminure Lettrine C


J'aime beaucoup les détails comme petits points blancs qui donnent du "pétillant" au dessin, les feuillages colorés qui s'enroulent et se déroulent...

Créer des dégradés sur les tiges et les végétaux est aussi un exercice délicat mais délicieux, car il met en volume les éléments.

Ce modèle m'a bien inspiré. Il ne donne pas le même effet que le modèle précédent, tout aussi intéressant à faire.

Les couleurs me revigorent par leur gaieté et harmonie.

vendredi, mai 6 2011

Enluminure Lettrine B "vigne blanche"

Voici une belle lettrine B, que je peins depuis quelques mois,
elle est maintenant achevée.

J'ai choisi d'agrandir le motif (il fait environ 13 x 17cm) pour la première fois que je me lance ainsi.

Après avoir décalqué le motif original, j'ai enfin pu poser des couleurs.

J'ai commencé par tracer les traits, puis appliquer les couleurs à la gouache. J'ai terminé par peindre la vigne blanche pour corriger certains traits.

J'ai posé les petits points blancs et dorés à la fin.

J'ai eu beaucoup de plaisir à peindre ce motif, et à exercer ma patience, la minutie des détails.

Source : Lettrine issue du livre Découverte de l'enluminure, BALLOY Béatrice, Editions Dessain et Tolra

A voir : le site de Béatrice Balloy


lundi, mars 28 2011

Printemps, emporte-moi

Dans mes affaires emportées

Des soucis et des espoirs cachés

Une envie de campagne,

Une envie de rapprochement.


Les bandes de nuages, brodées d'or

Tissent le paysage, et je pense alors

Que les plus belles choses poussent à nos pieds

La vie est fragile et forte, il ne faut pas l'oublier


La nature fait tant de bien

Que l'on a envie de l'accompagner

Sur des chemins humides

Juste pour souffler


Un oiseau se met à chanter

Quel délice de l'écouter !

Le chat s'endort

A toute heure, encore


Une envie de câlins

Une caresse, un coup de tête

En sommeil près de moi

Précieuse vie, simplement là !


Au sortir de l'hiver

Sortons de terre

Pour reconstruire

Le nid de nos vies.


Ici et là, potagers et fleurs nouvelles

Voici les bourgeons et les premières feuilles vertes


J'aimerais que mon âme fleurisse

Simplement caressée par la pluie, le vent et le soleil.


Cette nature paisible

Observée en silence

Juste là, se respire

Sentiment d'unité.


Le printemps bouleverse

J'ai le coeur en giboulées

Comme une pluie de cerisiers

Une neige de fleurs blanches.


Pour rester sur cette Terre

Il n'y a que la beauté qui élève.

Printemps emporte-moi

Pour grandir, fleurir toujours.

mercredi, mars 2 2011

Dessin





Sur le papier tendrement jauni
Je laisse le rythme s'installer
Le trait prend doucement vie,

Une fée s'épanouit

Les arabesques se laissent fleurir
Saupoudrées de graines et de magie
Dans ce joyeux entrelacement

C'est tout un univers qui danse ensemble

jeudi, mai 6 2010

Dessin

jeudi, novembre 5 2009

Automne...

Le vent glisse sur le ciel pâle
Quelques rayons de soleil
à travers ma vitre
les feuilles or, rouge, caramel
bougent comme des vitraux
dans ma bouche un goût de miel sur du pain chaud.

Mes pensées suspendues aux branches
se détachent et virevoltent
comme l'automne est gracieux

Mes pensées suspendues aux branches
résistent et font la révérence
Entre dénuement et résistance

Le ciel le matin, un air frais bleu ou gris
Où est la Vie ?
Je la vois c'est un rouge-gorge sous les toits qui me sourit.

La nuit tombe tôt, le sommeil me rattrape vite.
c'est automne des possibles au-delà de la tristesse.







lundi, juillet 27 2009

Fragments positifs

Une petite fille de 8 ans aux yeux bleus gris qui sait ce qu'elle veut et qui est mature.

Un aveugle qui caresse son chien et qui dit "on ne sait pas d'où on vient mais on y va"

Ce même aveugle qui lève sa canne en l'air et dit "suivez le guide !"

Un groupe de personnes qui s'applaudit et sont heureux d'être unis.

Une longue montée en zig zag à travers les paysages comme une attente vers les sommets.

Un col de montagne aux multiples points de vues. Des moutons, des chevaux. Regarder aux jumelles. Respirer.

Regarder les étoiles la nuit, sentir les odeurs de foin, écouter les branches craquer, les murmures d'ici et la Beauté silencieuse du Ciel.

Se laisser caliner par un chat, écouter son ronronnement. Regarder avec tendresse les yeux d'un chien.

Marcher dans l'eau des rivières des montagnes, être saisie par la fraicheur et la transparence de l'eau, la pureté. Les cailloux sont beaux lissés par le temps. Je suis comme cette pierre ronde que je tiens dans ma main.

lundi, avril 20 2009

Iris

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Dessins en couleur


17_04_2009_-_C.jpg

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mercredi, avril 15 2009

Pause nature


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samedi, avril 4 2009

Le temps a laissé son manteau



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