Eternel Printemps

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jeudi, janvier 24 2013

Encore un départ

24/01/13 : Encore un décès dans ma belle-famille, à un mois presque d'intervalle.

Encore une grand-mère qui se libère de la maladie.

Je partirai demain vendredi.

Bisous lumineux, portez-vous bien**



28/01/2013 : De retour depuis samedi, j'ai beaucoup dormi, et voyagé en deux jours. Il a fait très froid. J'ai attrapé un bon rhume.

De retour dans le train, voici ce que j'ai écrit :

Et si je te disais
qu'à cet instant seul
la beauté me ramène ici

je vois le pâle rayon de soleil
derrière la vitre grise
j'ai hâte de retrouver mes habits neufs,
dépoussiérés de chagrin
la bonne odeur du pain chaud
le doux foyer
avec ses musiques tendres
pour le coeur qui tatônne
les souvenirs perdus

Et le sommeil fait déjà oublier
ce temps douloureux,
le mental endeuillé

Et si je te disais,
qu'à cet instant seul,
la beauté me ramène ici
Entre le soleil et mes yeux
il pleut, la fragile beauté des instants

La vie qui me creuse,
Comme une faim d'éternité

samedi, janvier 12 2013

Dessin pour des voeux

Voici ma petite carte pour une femme seule qui est dans ma belle-famille. Elle pense à moi chaque année pour m'envoyer un gentil mot.

J'ai eu beaucoup de plaisir à dessiner ce personnage, c'est comme une fée des Bons Voeux *

Je l'ai dessinée au crayon, et je l'ai colorée de reflets dorés, cuivrés, argentés sur papier rose.

mercredi, octobre 10 2012

La Dune


Préparons les sacs à dos et laissons nos chaussures

pour monter la Dune*, colline de lune



Le souffle et le coeur s'accélèrent, je survole la forêt de conifères





Les arbres secs, noyés par le sable, font penser à un paysage en neige...


En haut de la dune, c'est une vue panoramique

d'un côté la forêt, de l'autre la mer



entre désert et oasis, les voiles sont charmées par le vent






Un ciel si bleu, moutonne avec le soleil et les rives argentées...**

Monter et descendre les vagues de cet océan de sable

comme un conte des mille et une nuits

* La Dune du Pyla


samedi, janvier 28 2012

Mandala

Mandala, avec Illustrator

J'ai demandé comme cadeau de Noël un livre qui me plaisait depuis longtemps, Mandala, de Bailey Cunningham. C'est une véritable source d'inspiration. Ce livre retrace l'histoire des mandalas, l'omniprésence du mandala dans les cultures anciennes, dans les formes de la nature...Et des pistes créatives. Je garde le livre sur mon pupitre, je sais en le regardant que c'est un élément positif et qu'il m'attend lorsque je me poserai à nouveau pour dessiner ou créer.

Ce mandala a été réalisé pendant qu'un proche était au téléphone avec quelqu'un qui lui parlait de choses difficiles.

J'avais le besoin urgent de créer de mon côté ce mandala avec des teintes douces et des éclats de lumière.

jeudi, décembre 8 2011

Dessins

J'ai repris mes derniers croquis de mon séjour bien trop court près de la mer... Ce souvenir de sirène et de parc d'automne...J'ai besoin de couleurs douces, j'efface, je recommence, par petites touches, avec Photoshop*

lundi, novembre 14 2011

Aller voir la mer

Aller voir la mer

les pieds nus dans l'eau fraîche

les algues, les méduses, les coquillages frêles

inspiration tracée du bout des doigts, une sirène apparaît

le sable mou, tout doux

le port, l'air marin

une petite pause qui fait du bien !

Plus loin sur les terres

Festival de confettis, feuilles d'automne : le gingko jaune, le liquidambar rouge... Plaisir des couleurs, les feuilles tombent comme des vieilles pensées ! Le vent caresse mes joues.

mercredi, octobre 19 2011

Dessins

Petite improvisation à la gouache dorée et tons orangés/rosés,

Belle dame aux cheveux d'or, parée de fleurs délicates, couronne auréole et ailes dentelles

La beauté de la lumière or


Douce convalescence, je fais chanter les touches de pinceaux

la Joie de la couleur Verte, j'aime ce Vert à cet instant

Du vert Nature, Vert guérir, Vert mystère

Apaisement joyeux

vendredi, septembre 9 2011

Le papillon d'or

Voici mon dernier dessin/peinture à la gouache.

C'est un mélange d'inspirations : l'enluminure, la féérie...Le livre Dessiner et peindre le monde enchanté des fées de L.Ravenscroft a aussi été un bon point de départ.

Le personnage regardait si fixement le vide...puis, en tout dernier, le papillon d'or est apparu, illuminant les fleurs et feuilles environnantes.

Musique écoutée :

Hespèrion XXI, La Capella Reial De Catalunya & Jordi Savall

V. De Lisboa hacia Africa y la India: Raga sobre O Gloriosa Domina (tablas & sarod)


mardi, août 30 2011

Matisse et l'Océanie

Je lis un superbe livre trouvé à la Bibliothèque, Matisse et l'Océanie, qui me fait voyager ! A travers ses photographies et ses quelques croquis, puis les lettres qu'il écrivait à ses amis, on peut découvrir comment Tahiti et ses coutumes locales ont nourri sa créativité des années après ce voyage.
J'ai découvert qu'il aimait beaucoup s'entourer de tissus et d'objets rapportés de ses voyages. Ses gouaches découpées et collées sur un fond uni ressemblent à des Tifaifai , des motifs de végétaux découpés et cousus comme des quilts.

Oceanie la mer 1946Matisse, Océanie la mer, 1946

Tifaifai Uru Drap de lit avec la technique tifaifai

Matisse et l'Océanie : le voyage à Tahiti [catalogue de l'exposition, Musée Matisse, Le Cateau Cambrésis, 28 mars-28 juin 1998] / sous la dir. de Dominique Szymusiak. - Le Cateau Cambrésis : Musée Matisse, 1998. - 224 p. : ill. ; 25 cm.

Pendant les onze semaines qu'il passe à Tahiti (avril - juin 1930), Matisse travaille peu ; c'est longtemps après son retour que la charge des sensations et des images amassées alors exerce une influence déterminante, tant sur les thèmes abordés que sur les méthodes d'expression.

Pour présenter cette curieuse alchimie, et étayer son analyse, John Klein ne s'est pas contenté des sources classiques (Aragon, Girard, Tériade, Schneider, …). Il est remonté, dans la mesure du possible (60 ans plus tard !), aux commentaires et souvenirs d'un témoin direct : Pauline Aitamai, épouse Schyle 1, qui avait servi d'intercesseur entre le peintre et le monde tahitien. Après son retour, Matisse n'avait jamais cessé de correspondre avec Pauline.

Ce nouvel éclairage porté sur le séjour tahitien de Matisse est précieux pour mieux saisir une relation complexe, et pour lever certains malentendus. Non, Matisse — l'artiste — ne s'est pas ennuyé à Tahiti : « Souvent, souvent, je me transporte dans votre beau pays et je me figure y vivre encore » 2.

Evoquant en conclusion le travail réalisé par Matisse pour la chapelle du Rosaire à Vence, John Klein parle d'échange culturel entre les traditions polynésienne et occidentale, « dans une relation réciproque à la fois imprévue, ironique et transcendante » ; on ne saurait mieux qualifier l'impact à retardement d'un séjour touristique de onze semaines.  


  1. Pauline avait été la première femme de Marc Chadourne (l'auteur de « Vasco ») qui, rentré en France, avait aidé Matisse dans la préparation de son voyage.
  2. Dans une lettre à Pauline Schyle (1931).

Matisse et l’Âge d’or retrouvé

Du périple océanien au voyage imaginaire

Le Journal des Arts - n° 55 - 27 février 1998

Contrairement aux séjours de Matisse en Bretagne, en Corse, dans le sud de la France ou au Maroc – qui s’accompagnent de nets changements thématiques et stylistiques –, le périple océanien de 1930 semble longtemps sans conséquences majeures sur l’art du peintre. En fait, l’aventure tahitienne ne livrera ses fruits qu’une fois effectué le travail de la mémoire. S’ouvre alors une période de recherches actives et novatrices, où Matisse découvre un nouveau langage pour exprimer l’idée du bonheur.

Été 1946 : les murs beiges de l’appartement parisien de Matisse se couvrent progressivement de silhouettes découpées dans du papier blanc. Des hirondelles de mer, des poissons volants, des algues et des coraux forment bientôt deux vastes compositions rectangulaires que l’artiste entoure d’une bordure complète et qu’il nomme plus tard Océanie le ciel, Océanie la mer. Au photographe Brassaï, à qui il montre ces panneaux, il déclare : “Les souvenirs de mon voyage à Tahiti ne me sont revenus que maintenant, quinze ans après, sous forme d’images obsédantes : madrépores, coraux, poissons, oiseaux, méduses, éponges… Il est curieux, n’est-ce pas, que tous ces enchantements du ciel et de la mer ne m’aient guère incité tout de suite… Je suis revenu des îles les mains absolument vides…”

En fait, Matisse déforme un peu la vérité. Durant son séjour, au printemps 1930, il a pris quelques photographies, dessiné une série de vues depuis la fenêtre de sa chambre, croqué les habitants des îles Tuamotu, crayonné plusieurs paysages et peint une “pochade”.

L’Éden infernal
Cependant, il s’avoue déçu par son voyage. Si le 30 mars, à son arrivée à Papeete, il s’écrie “je trouve tout merveilleux – paysages, arbres, fleurs et gens…”, il déchante vite : “J’ai essayé de travailler, mais ça ne marche pas. Le pays ne me dit rien picturalement”. Paradoxalement, l’Éden tahitien n’inspire pas le peintre du bonheur.

Sur le moment, New York et l’Amérique – qu’il traverse pour prendre le bateau vers la Polynésie – le séduisent bien davantage. La lumière pure, “de cristal”, et la “grandeur de l’espace et de l’ordre” répondent mieux à son attente que la perfection primitive et les splendeurs naturelles océaniennes, chères à Gauguin. À Tahiti, dès “six heures du matin, il fait beau, trop beau, férocement beau, déplore Matisse. C’est comme si la lumière s’immobilisait pour toujours”. L’endroit lui semble étriqué. “La nature est somptueuse, mais pas exaltante. Une somptuosité d’appartement”.

Il constate que dans ce paradis incarné, les Européens s’ennuient. “L’Île de la paresse inconsciente et du plaisir (…) fait perdre la mémoire”. Les ressorts de l’art matissien s’en trouvent annihilés : toute transfiguration de la réalité devient inutile et impossible à celui qui ne veut représenter “que ce qui ne se voit pas”.

L’Âge d’or retrouvé
Les occurrences de Tahiti dans l’œuvre de Matisse restent d’abord anecdotiques. Selon Pierre Schneider, spécialiste de l’artiste, “des toiles telles que Le jardin d’hiver (1937-1938) ou La branche de magnolia (1934) “simulent” le paradis océanien, comme celles où figuraient odalisques et moucharabiehs simulaient naguère le paradis marocain”. De même, les Fenêtre Tahiti I et II (1935) restent fort proches des dessins “factuels” réalisés sur place.

Matisse n’exploitera véritablement ses souvenirs qu’à partir des années quarante, notamment à travers la technique des gouaches découpées – qu’il développe dès 1942 dans son ouvrage Jazz – et ses décors architecturaux, comme dans la chapelle de Vence. La dilatation décorative de l’espace et la merveilleuse apesanteur des éléments, visibles dans ces œuvres, traduisent des sensations éprouvées en Polynésie. La confusion ciel-mer – déjà perceptible dans ses lettres de Tahiti – et la beauté d’une lumière “comparable à celle que donne l’intérieur d’une coupe en or, quand l’œil s’y plonge”, apparaissent alors à Matisse comme la nouvelle expression, plus abstraite, de l’Âge d’or. Aux figures idéalisées, surhumaines, de La joie de vivre et de La danse, à la riche sensualité des odalisques, succède une vision non humaine, décantée, du mythe du bonheur.

Jérosme Nathalie

À LIRE
Matisse et l’Océanie, catalogue de l’exposition, textes de Henri Matisse, John Klein, Rémi Labrusse, Dominique Szymusiak, 1998, 200 F.
Pierre Schneider, Matisse, éd. Flammarion, 1992, 752 p., 595 F.
Épuisé mais consultable en bibliothèque : Les Cahiers Henri Matisse, Matisse et Tahiti, textes de Henri Matisse, Xavier Girard, Pierre Schneider, éd. Musée Matisse de Nice, 1986

lundi, mai 23 2011

Enluminure Lettrine C


J'aime beaucoup les détails comme petits points blancs qui donnent du "pétillant" au dessin, les feuillages colorés qui s'enroulent et se déroulent...

Créer des dégradés sur les tiges et les végétaux est aussi un exercice délicat mais délicieux, car il met en volume les éléments.

Ce modèle m'a bien inspiré. Il ne donne pas le même effet que le modèle précédent, tout aussi intéressant à faire.

Les couleurs me revigorent par leur gaieté et harmonie.

mardi, juillet 13 2010

Mandala

mardi, avril 20 2010

Dessin

vendredi, octobre 16 2009

Mandala

Dans le ciel intérieur

je rêve de mille couleurs

de douceurs et de lumières

c'est le soleil qui se lève

lundi, avril 20 2009

Iris

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Dessins en couleur


17_04_2009_-_C.jpg

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