Eternel Printemps

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mardi, octobre 14 2014

S'inspirer des chats, s'inspirer du Tai Chi Chuan

En ce début d'automne, le temps est très incertain, on passe de la pluie au soleil !

Après un an de pratique du Tai Chi Chuan, je soutiens activement l'association dans laquelle je suis. J'ai fait déjà quelques démonstrations en public même si c'est un peu stressant parfois !

Mais mon professeur n'a jamais douté de moi et c'est très porteur, elle me prend à présent sous son aile et compte sur moi pour aider les nouveaux venus. Si je m'engage autant c'est que je vois les bienfaits que le taichi chuan apporte physiquement et mentalement : de la souplesse (assouplir les articulations, savoir être "souple" dans des circonstances pénible comme le chômage, savoir être un peu plus souple avec les gens aussi, ne pas chercher le combat).

Au niveau de l'équilibre, il faut s'inspirer des chats selon le professeur. Mesurer ses pas avec prudence pour bien retomber sur ses pattes ! Rien que "tenir debout" est quelquechose qui me parle depuis des années, et je commence à bien prendre mes appuis (physiques et stabilité intérieure...). C'est donc avec plaisir aussi, que les nouveaux arrivants ont besoin que je leur montre quelques mouvements et cela me ravit de les aider à devenir plus stables... Certains sont âgés, d'autres ont eu des maladies (sclérose en plaques...). D'autres veulent souffler de la semaine. C'est très varié.

D'ailleurs, ces temps-ci, en parlant de chats, les chats des voisins aiment bien s'inviter chez moi ! Ils s'engouffrent dès que j'ouvre la porte ! Je fais parfois même des siestes avec l'un d'entre eux. Cette tendresse fait du bien, avec la minette ci-dessous :

Ce matin par contre, j'ai eu droit à la visite d'un jeune chat noir très joueur ! Il s'est posé sur mon livre de peinture chinoise (signe de bonne augure ? ou peut-être juste pour se coucher quelques instants !)

Et voici la dernière visite d'un chat heureux, une belle minette !

Peut-être que je vais devenir une famille d'accueil pour chats, pour accueillir temporairement les chats en attendant qu'ils soient adoptés.

Sinon, les lectures de livres sur le taichi chuan et le taoïsme me nourrissent aussi beaucoup, il y a aussi une portée écologique dans la philosophie taoïste : l'homme et la nature en harmonie.

Shitao, Printemps sur la rivière Min, 1697, rouleau portatif, encre et couleurs légères sur papier,39 × 52 cm

Je suis moins présente aussi sur ce blog mais ne l'oublie pas pour autant. J'ai besoin de creuser, et faire des recherches du côté de la peinture chinoise, les livres de François Cheng sur le Vide et le plein sont passionnants.

Deux idées trouvées sur un site d'un calligraphe m'inspirent :

L'idée de "Vie oisive" : encourage à se détacher des intérêts matériels et mondains et à rester serein pour scruter la vérité de la vie humaine. (note : 闲适,traduction littérale: vie oisive. Mais  je ne suis pas content de cette traduction . parce que le mot oisif ne me plaît pas. J'ai donc traduit : "vivre sans souci, à l'aise" qui est plus conforme à ma philosophie.)

L'idée d'"Harmonie" : harmonie entre la nature et l’homme, entre le yin et le yang, entre l’extérieur de soi-même et l’intime. Harmonie qui guide les gens dans la recherche de la paix dans l’âme et du repos dans l’esprit. Cette harmonie nous aide à trouver la bonne place de l’être humain dans notre univers.

J'espère, petit à petit devenir de plus en plus "cohérente" et faire de la beauté un bel art de vivre... Mais pour cela il ne faut pas trop se laisser aller au négatif et réduire ses activités à celles qui en valent vraiment le coup...

mardi, septembre 24 2013

Le Tai Chi Chuan


"La vie est un mouvement;
Plus il y a vie plus il y a flexibilité,
plus vous êtes fluide plus vous êtes vivant".
Arnaud Desjardins


On m'avait dit un jour "l'eau de la rivière s'adapte à tous les obstacles, elle contourne les rochers et suit son chemin".
Peut-être qu'un peu de souplesse me ferait du bien. Il y a des luttes qu'il faut savoir laisser tomber, et passer son chemin.
Jusqu'à présent le dessin m'apporte un apaisement, mais le corps aussi a besoin de se calmer.

En faisant le tour des associations, et après deux essais, j'ai fini par choisir de faire du Tai Chi Chuan*.
J'y suis allée en vélo. Pour le premier cours il fallait suivre les mouvements du professeur, lentement. Mais comme le cours a commencé en avance, je l'ai pris un peu "sur le vif".

Le corps est droit comme un tronc d'arbre, et il faut surtout penser à ses pieds sur le sol, à son équilibre. Bien s'ancrer.
J'ai dû faire appel aussi à mes vieux souvenirs de danse classique, qui m'ont permis de faire des gestes gracieux avec les mains.

Mais je manquais un peu d'explications et le cours prenait une allure un peu martiale.

Au final le deuxième cours dans une autre association m'a plutôt conquise, car il était plutôt concentré sur des gestes doux, lents.
Mais il y a aussi quelquechose qui me plaît, c'est l'aspect poétique de la pratique. Par exemple, se tenir droit et les bras ronds, pour imiter un arbre, caresser l'air comme si on caressait les nuages**...

C'est tout un apprentissage de devenir plus posé et souple !

* Le Tai Chi sur Wikipedia

** vidéo "Tai chi : les bras comme des nuages"


vendredi, juin 14 2013

Dessin de roses

Ajout le 24/06/13 : Dessin de rose au crayon de couleur. Je suis très contente d'avoir réalisé cette rose, inspirée du bouquet offert par ma grand-mère.
C'est la première fois que je colore des formes avec des dégradés, sans utiliser de contours pour différencier les formes.



14/06/13 : Dessin et montage de mon bouquet de roses (voir billet précédent)
J'étais contente de sentir le doux parfum des roses, et leurs belles couleurs... Cela m'a inspiré un dessin de femme-rose*
Aujourd'hui le bouquet est fâné mais ce montage m'a donné une belle occasion de me souvenir de ces instants.





lundi, mars 11 2013

Les signes du printemps

L'environnement dans lequel on vit est important, je le ressens plus que jamais maintenant.

Vivre deux ans dans un appartement sans fenêtres (velux uniquement), sous les toits, n'a pas vraiment été un terreau très favorable pour créer. Mais c'était le seul choix possible il y a deux ans.

On finit par s'habituer à certaines réalités, comme le fait de voir le ciel au lieu des arbres. Mais quelquechose me manquait, il me manquait une ligne d'horizon.

Maintenant je suis installée dans un nouvel appartement, et je m'y sens mieux. Je sens que je vais pouvoir redémarrer Mon Printemps.

Je n'ai plus l'angoisse d'entendre les portes qui claquent, les disputes des voisins. Tout est calme, j'ai bougé dans des quartiers plus aérés.

Je n'ai plus à me couvrir de plusieurs couches de vêtements le matin (15°C) ou à mourir de chaud l'été (35°C)

Je n'ai plus à me recroqueviller sur mon petit bureau. Cette fois-ci j'ai un vrai coin à moi, avec balcon.

Je peux mettre le nez dehors quand je veux, avec une vue sur des arbres et de la verdure.

Le matin, le soleil se lève à travers la fenêtre, et je vois une ligne d'horizon, des arbres, des oiseaux, et le printemps qui fleurit discrètement !

Avoir été privée de nature et d'espace, me fait apprécier encore plus ce que j'ai aujourd'hui...

Je retrouve même l'inspiration et l'envie de me mettre en mouvement...comme ce printemps qui arrive.

mardi, décembre 11 2012

Bougies auriculaires

J'ai décidé de franchir le pas d'une petite boutique pour acheter une paire de bougies auriculaires.

J'en avais déjà entendu parler, pour l'apaisement que cela apporte.

Les bougies auriculaires ont été utilisées par des civilisations anciennes un peu partout dans le monde. Actuellement c'est un cône en toile enduite de cire. Le cône en brûlant crée une cheminée avec de l'air chaud qui enlève les pressions de l'oreille (un peu comme quand on est en haute montagne).

J'ai discuté avec un naturopathe, il m'a bien tout expliqué pour que je puisse faire ce soin chez moi.

Dimanche j'ai donc testé. J'ai eu du mal à me détendre car la bougie placée dans l'oreille doit être allumée, et j'avais peur de la flamme.

Pourtant tout est sécurisé. J'ai serré la main de mon compagnon, qui tenait la bougie. Il s'occupait de tout et restait silencieux.

Au bout d'un moment j'ai fini par me détendre, et la bougie a doucement réchauffé mon oreille. J'entendais un petit crépitement, comme un petit feu de cheminée.

La cerise sur le gâteau, c'était de masser ensuite de chaque côté de l'oreille avec de l'huile essentielle de lavande vraie.

A niveau des sensations, j'ai eu l'impression que mes oreilles étaient "remises à neuf", mon esprit était plus détendu.

Quand on sort la bougie de l'oreille, l'air ambiant parait plus frais. En tous cas j'ai passé une bonne nuit !



mercredi, novembre 7 2012

Dessin

Dessin aux crayons de couleur Prismacolor, d'après une photo

Je crois que la féérie se trouve aussi dans la contemplation de la beauté, du vivant

Je me nourris de ces couleurs, de cette harmonie

Ce dessin, mon premier aux crayons de couleur, sera pour une personne qui va déménager bientôt, pour une nouvelle vie !

Puisse cette image ravir vos yeux**

samedi, octobre 27 2012

Site sur les mandalas

Une belle découverte, voici un site d'une artiste qui travaille avec des éléments de la nature pour faire des mandalas,

Un peu de couleur et d'harmonie qui font du bien !

http://www.danmala.com/gallery

samedi, janvier 28 2012

Mandala

Mandala, avec Illustrator

J'ai demandé comme cadeau de Noël un livre qui me plaisait depuis longtemps, Mandala, de Bailey Cunningham. C'est une véritable source d'inspiration. Ce livre retrace l'histoire des mandalas, l'omniprésence du mandala dans les cultures anciennes, dans les formes de la nature...Et des pistes créatives. Je garde le livre sur mon pupitre, je sais en le regardant que c'est un élément positif et qu'il m'attend lorsque je me poserai à nouveau pour dessiner ou créer.

Ce mandala a été réalisé pendant qu'un proche était au téléphone avec quelqu'un qui lui parlait de choses difficiles.

J'avais le besoin urgent de créer de mon côté ce mandala avec des teintes douces et des éclats de lumière.

mardi, août 30 2011

Dessins


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Vous trouverez ici quelques dessins de mes dernières inspirations

CARNET N°9 extraits de dessins
(cliquez sur le carnet pour avoir la vue en plein écran).

dernier ajout en dehors du carnet, ce dessin (02/09/11)

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Matisse et l'Océanie

Je lis un superbe livre trouvé à la Bibliothèque, Matisse et l'Océanie, qui me fait voyager ! A travers ses photographies et ses quelques croquis, puis les lettres qu'il écrivait à ses amis, on peut découvrir comment Tahiti et ses coutumes locales ont nourri sa créativité des années après ce voyage.
J'ai découvert qu'il aimait beaucoup s'entourer de tissus et d'objets rapportés de ses voyages. Ses gouaches découpées et collées sur un fond uni ressemblent à des Tifaifai , des motifs de végétaux découpés et cousus comme des quilts.

Oceanie la mer 1946Matisse, Océanie la mer, 1946

Tifaifai Uru Drap de lit avec la technique tifaifai

Matisse et l'Océanie : le voyage à Tahiti [catalogue de l'exposition, Musée Matisse, Le Cateau Cambrésis, 28 mars-28 juin 1998] / sous la dir. de Dominique Szymusiak. - Le Cateau Cambrésis : Musée Matisse, 1998. - 224 p. : ill. ; 25 cm.

Pendant les onze semaines qu'il passe à Tahiti (avril - juin 1930), Matisse travaille peu ; c'est longtemps après son retour que la charge des sensations et des images amassées alors exerce une influence déterminante, tant sur les thèmes abordés que sur les méthodes d'expression.

Pour présenter cette curieuse alchimie, et étayer son analyse, John Klein ne s'est pas contenté des sources classiques (Aragon, Girard, Tériade, Schneider, …). Il est remonté, dans la mesure du possible (60 ans plus tard !), aux commentaires et souvenirs d'un témoin direct : Pauline Aitamai, épouse Schyle 1, qui avait servi d'intercesseur entre le peintre et le monde tahitien. Après son retour, Matisse n'avait jamais cessé de correspondre avec Pauline.

Ce nouvel éclairage porté sur le séjour tahitien de Matisse est précieux pour mieux saisir une relation complexe, et pour lever certains malentendus. Non, Matisse — l'artiste — ne s'est pas ennuyé à Tahiti : « Souvent, souvent, je me transporte dans votre beau pays et je me figure y vivre encore » 2.

Evoquant en conclusion le travail réalisé par Matisse pour la chapelle du Rosaire à Vence, John Klein parle d'échange culturel entre les traditions polynésienne et occidentale, « dans une relation réciproque à la fois imprévue, ironique et transcendante » ; on ne saurait mieux qualifier l'impact à retardement d'un séjour touristique de onze semaines.  


  1. Pauline avait été la première femme de Marc Chadourne (l'auteur de « Vasco ») qui, rentré en France, avait aidé Matisse dans la préparation de son voyage.
  2. Dans une lettre à Pauline Schyle (1931).

Matisse et l’Âge d’or retrouvé

Du périple océanien au voyage imaginaire

Le Journal des Arts - n° 55 - 27 février 1998

Contrairement aux séjours de Matisse en Bretagne, en Corse, dans le sud de la France ou au Maroc – qui s’accompagnent de nets changements thématiques et stylistiques –, le périple océanien de 1930 semble longtemps sans conséquences majeures sur l’art du peintre. En fait, l’aventure tahitienne ne livrera ses fruits qu’une fois effectué le travail de la mémoire. S’ouvre alors une période de recherches actives et novatrices, où Matisse découvre un nouveau langage pour exprimer l’idée du bonheur.

Été 1946 : les murs beiges de l’appartement parisien de Matisse se couvrent progressivement de silhouettes découpées dans du papier blanc. Des hirondelles de mer, des poissons volants, des algues et des coraux forment bientôt deux vastes compositions rectangulaires que l’artiste entoure d’une bordure complète et qu’il nomme plus tard Océanie le ciel, Océanie la mer. Au photographe Brassaï, à qui il montre ces panneaux, il déclare : “Les souvenirs de mon voyage à Tahiti ne me sont revenus que maintenant, quinze ans après, sous forme d’images obsédantes : madrépores, coraux, poissons, oiseaux, méduses, éponges… Il est curieux, n’est-ce pas, que tous ces enchantements du ciel et de la mer ne m’aient guère incité tout de suite… Je suis revenu des îles les mains absolument vides…”

En fait, Matisse déforme un peu la vérité. Durant son séjour, au printemps 1930, il a pris quelques photographies, dessiné une série de vues depuis la fenêtre de sa chambre, croqué les habitants des îles Tuamotu, crayonné plusieurs paysages et peint une “pochade”.

L’Éden infernal
Cependant, il s’avoue déçu par son voyage. Si le 30 mars, à son arrivée à Papeete, il s’écrie “je trouve tout merveilleux – paysages, arbres, fleurs et gens…”, il déchante vite : “J’ai essayé de travailler, mais ça ne marche pas. Le pays ne me dit rien picturalement”. Paradoxalement, l’Éden tahitien n’inspire pas le peintre du bonheur.

Sur le moment, New York et l’Amérique – qu’il traverse pour prendre le bateau vers la Polynésie – le séduisent bien davantage. La lumière pure, “de cristal”, et la “grandeur de l’espace et de l’ordre” répondent mieux à son attente que la perfection primitive et les splendeurs naturelles océaniennes, chères à Gauguin. À Tahiti, dès “six heures du matin, il fait beau, trop beau, férocement beau, déplore Matisse. C’est comme si la lumière s’immobilisait pour toujours”. L’endroit lui semble étriqué. “La nature est somptueuse, mais pas exaltante. Une somptuosité d’appartement”.

Il constate que dans ce paradis incarné, les Européens s’ennuient. “L’Île de la paresse inconsciente et du plaisir (…) fait perdre la mémoire”. Les ressorts de l’art matissien s’en trouvent annihilés : toute transfiguration de la réalité devient inutile et impossible à celui qui ne veut représenter “que ce qui ne se voit pas”.

L’Âge d’or retrouvé
Les occurrences de Tahiti dans l’œuvre de Matisse restent d’abord anecdotiques. Selon Pierre Schneider, spécialiste de l’artiste, “des toiles telles que Le jardin d’hiver (1937-1938) ou La branche de magnolia (1934) “simulent” le paradis océanien, comme celles où figuraient odalisques et moucharabiehs simulaient naguère le paradis marocain”. De même, les Fenêtre Tahiti I et II (1935) restent fort proches des dessins “factuels” réalisés sur place.

Matisse n’exploitera véritablement ses souvenirs qu’à partir des années quarante, notamment à travers la technique des gouaches découpées – qu’il développe dès 1942 dans son ouvrage Jazz – et ses décors architecturaux, comme dans la chapelle de Vence. La dilatation décorative de l’espace et la merveilleuse apesanteur des éléments, visibles dans ces œuvres, traduisent des sensations éprouvées en Polynésie. La confusion ciel-mer – déjà perceptible dans ses lettres de Tahiti – et la beauté d’une lumière “comparable à celle que donne l’intérieur d’une coupe en or, quand l’œil s’y plonge”, apparaissent alors à Matisse comme la nouvelle expression, plus abstraite, de l’Âge d’or. Aux figures idéalisées, surhumaines, de La joie de vivre et de La danse, à la riche sensualité des odalisques, succède une vision non humaine, décantée, du mythe du bonheur.

Jérosme Nathalie

À LIRE
Matisse et l’Océanie, catalogue de l’exposition, textes de Henri Matisse, John Klein, Rémi Labrusse, Dominique Szymusiak, 1998, 200 F.
Pierre Schneider, Matisse, éd. Flammarion, 1992, 752 p., 595 F.
Épuisé mais consultable en bibliothèque : Les Cahiers Henri Matisse, Matisse et Tahiti, textes de Henri Matisse, Xavier Girard, Pierre Schneider, éd. Musée Matisse de Nice, 1986

lundi, août 1 2011

Dessin

Un livre inspirant, "Les papillons du jardin" de Coralie Beltrame et Antoine Cadi (Rustica Editions) est un petit livre simple qui parle du monde des papillons, comment les préserver, les attirer... Quelles fleurs sont amies avec les papillons...La lecture de ce livre m'a fait découvrir ce monde et aussi m'a inspiré ce dessin. Les fleurs sont importantes pour les papillons, Elles sont refuge et nourriture... Il existe des sites qui répertorient les papillons et encouragent les gens à les identifier, voici le lien vers des familles de papillons.

vendredi, mai 6 2011

Enluminure Lettrine B "vigne blanche"

Voici une belle lettrine B, que je peins depuis quelques mois,
elle est maintenant achevée.

J'ai choisi d'agrandir le motif (il fait environ 13 x 17cm) pour la première fois que je me lance ainsi.

Après avoir décalqué le motif original, j'ai enfin pu poser des couleurs.

J'ai commencé par tracer les traits, puis appliquer les couleurs à la gouache. J'ai terminé par peindre la vigne blanche pour corriger certains traits.

J'ai posé les petits points blancs et dorés à la fin.

J'ai eu beaucoup de plaisir à peindre ce motif, et à exercer ma patience, la minutie des détails.

Source : Lettrine issue du livre Découverte de l'enluminure, BALLOY Béatrice, Editions Dessain et Tolra

A voir : le site de Béatrice Balloy


mardi, avril 19 2011

Dessins

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Vous trouverez ici des dessins de mes dernières inspirations


CARNET N°8 extraits de dessins

(cliquez sur le carnet pour avoir la vue en plein écran).

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mercredi, mars 2 2011

Dessin





Sur le papier tendrement jauni
Je laisse le rythme s'installer
Le trait prend doucement vie,

Une fée s'épanouit

Les arabesques se laissent fleurir
Saupoudrées de graines et de magie
Dans ce joyeux entrelacement

C'est tout un univers qui danse ensemble

vendredi, décembre 10 2010

Les nouveaux départs réjouissent nos lendemains

Les derniers instants se délassent
Cette année si particulièrement éprouvante
Secoue, agite, fracasse, s'envole...

Des adieux, des retrouvailles,
Les vieux souvenirs sont balayés par le vent,

Telle une graine qui se pose plus loin,
Tel un flocon qui s'endort sur le sol,

Tout se fond et s'éteint doucement


Chaque chose est à sa place


Les amitiés reprennent vie
autour d'une table et d'instants joyeux,

La solitude s'amoindrit
par de nouveaux échanges chaleureux,

Entre fébrilité et réjouissances
Cette année sera clôturée par les efforts

En n'espérant qu'une chose :
Que les nouveaux départs réjouissent nos lendemains.


vendredi, janvier 8 2010

Dominique Loreau

Voici une interview intéressante de Domique Loreau, une française qui vit au Japon depuis plusieurs années. J'ai lu tous ses livres (sauf le dernier). Ses livres m'ont beaucoup inspirée et m'ont donné envie de faire le tri dans mes affaires...

Ses livres :

  • L'art de la simplicité, simplifier sa vie, c'est l'enrichir, Editions Robert Laffont, 2005
  • L'infiniment peu, J'ai lu, 2012
  • Aimer la pluie, aimer la vie, J'ai lu, 2011
  • L'Art des listes : simplifier, organiser, enrichir sa vie, Editions Robert Laffont, 2007
  • L'art de l'essentiel, Editions Flammarion, 2008
  • "L'art de la frugalité et de la volupté" Edition Robert Laffont, 2009

Autres liens :

J'ai testé l'art du vide

Dominique Loreau sur Wikipédia

lundi, juillet 27 2009

Fragments positifs

Une petite fille de 8 ans aux yeux bleus gris qui sait ce qu'elle veut et qui est mature.

Un aveugle qui caresse son chien et qui dit "on ne sait pas d'où on vient mais on y va"

Ce même aveugle qui lève sa canne en l'air et dit "suivez le guide !"

Un groupe de personnes qui s'applaudit et sont heureux d'être unis.

Une longue montée en zig zag à travers les paysages comme une attente vers les sommets.

Un col de montagne aux multiples points de vues. Des moutons, des chevaux. Regarder aux jumelles. Respirer.

Regarder les étoiles la nuit, sentir les odeurs de foin, écouter les branches craquer, les murmures d'ici et la Beauté silencieuse du Ciel.

Se laisser caliner par un chat, écouter son ronronnement. Regarder avec tendresse les yeux d'un chien.

Marcher dans l'eau des rivières des montagnes, être saisie par la fraicheur et la transparence de l'eau, la pureté. Les cailloux sont beaux lissés par le temps. Je suis comme cette pierre ronde que je tiens dans ma main.

lundi, avril 20 2009

Iris

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Dessins en couleur


17_04_2009_-_C.jpg

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