Eternel Printemps

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Tag - Contemplation

Fil des billets - Fil des commentaires

mardi, novembre 4 2014

Besoin de vivre avec des chats ?

J'ai longtemps hésité à prendre un chat chez moi, car depuis petite les chats m'ont terriblement manqué à leur disparition.

Il a fallu que la minette de la voisine vienne s'incruster de temps en temps chez moi pour apprécier la présence féline, mais pas engagée à vivre complètement chez moi.

Il y a 2 semaines, j'ai fini par aller dans une association qui récupère les chats en détresse, ou malades. La maison là-bas est complètement dédiée aux chats. C'est parfois impressionnant. Les bénévoles portent l'association à bout de bras.

On m'a demandé si je voulais sociabiliser une jeune chatte de quelques mois. Elle a été récupérée sur un parking d'une société. Les employés s'amusaient à écraser les chats trop nombreux qui passaient par là. Elle fut sauvée de là et fût baptisée "Chance". 

Pour sociabiliser cette minette on m'a encouragée à prendre aussi en famille d'accueil une jeune chatte au contact plus facile, Meggy.

Donc au lieu de repartir avec une minette je me suis retrouvée avec 2 !

Pendant un ou deux jours j'ai joué et câliné Meggy, devant Chance, pour lui montrer que je n'étais pas une humaine qui lui voulait du mal. Et ça un peu marché, elle s'est approchée petit à petit. Malheureusement on s'est rendus compte que Chance était malade.

On a dû la mettre dans ma chambre, en quarantaine. On a dû apprendre à lui faire des piqûres et à la nourrir à la seringue. Lui rendre des visites en blouse et avec des gants en latex ! ça a été assez éprouvant nerveusement pour nous vu qu'on n'avais jamais soigné de chat ainsi !

A l'heure actuelle Meggy dort mais elle va sauter partout et jouer vers 19h (son quart d'heure de folie). Chance est encore en quarantaine, mais elle mange seule et joue dès que je vais la voir. La nuit elle dort à mes pieds ou comme la nuit dernière, je m'aperçois qu'elle dort à ma tête ! Il faut encore du temps pour qu'elle ait envie de faire des grands calins, mais elle se familiarise de plus en plus.

Normalement je suis sensée faire famille d'accueil le temps qu'elles soient adoptées, mais je m'y attache de plus en plus... Elles m'apportent une présence et je leur donne le plus d'affection possible.

Voici Meggy la tigrée


Voici Chance, celle qui est encore craintive, on dirait un Renard Blanc, ou une Hermine
J'essaye d'être très douce avec elle

jeudi, avril 3 2014

Déroulement du printemps

Je n'ai pas vu passer ces derniers mois, cela a filé si vite que j'en ai perdu le déroulement. Lentement mais sûrement le paysage change, les arbres commencent à se pomponner de bourgeons rouges, certains sont déjà sortis en feux d'artifice verts et jaunes. Dans les jardins, les belles glycines tombent en grappes mauves et mettent en valeur leurs enroulements. Des tulipes, jacynthes et jonquilles parsèment de leurs éclats colorés les herbes fraîches secouées par le vent.

J'ai vu mes bonzaïs déployer leurs feuilles, et je suis toujours aussi étonnée que de minuscules bourgeons contiennent autant de promesses. J'ai rempoté et planté des ciboulettes, herbes aromatiques et fleurs au balcon, il ne reste plus qu'à voir d'heure en heure pousser ces plantes. Peut-être sommes-nous aussi à l'image de la nature. Malgré le retour éternel du printemps et des saisons, nous avons l'impression que les choses ne changent pas assez. 

Lentement mais sûrement, entre impatience et attention, je note dans mon agenda chaque découverte, chaque événement, pour me rappeler que les choses avancent. Je poursuis assidûment la pratique du Tai Chi Chuan, et la professeure nous rappelle que l'homme fait partie de l'univers, il suit aussi la progression des saisons. Au printemps, le foie est un peu perturbé, alors nous essayons, par la pratique, de le calmer un peu. Le printemps est lié à l'élément bois, c'est le début, la croissance lente des choses. Cette pratique régulière m'aide à garder l'équilibre, et à partager en groupe. Il faut continuer à travailler ses gestes, rester en harmonie.

D'autres pratiques de groupe me sortent aussi de ma solitude habituelle. Il est temps de se rassembler pour des causes qui en valent la peine. Chaque mois nous mangeons entre amis, et chacun fait un petit exposé sur un sujet qui lui tient à coeur. Le but est de partager nos expériences et surtout nos solutions. Par exemple, quelqu'un a évoqué les déchets et le compostage en jardin ou en appartement. Moi j'ai parlé des objets jetables, que l'on peut remplacer par des objets plus durables, pour éviter de gaspiller. Dans ce monde que l'on nous présente sans espoir et dans sa course folle, il faut tenir bon et continuer à éclore, s'épanouir comme l'on peut. C'est comme si ces dernières années d'expériences devaient être mises à jour et partagées en groupe. Le soutien entre personnes d'horizons différents doit être solide et doit donner un peu à chacun l'espoir que nous pouvons encore garder dans notre coeur un peu de poésie et de sensibilité. Le travail se fait rare, je n'ai pas pu beaucoup travailler ces dernières années, alors le temps passé chez moi me donne le temps de découvrir des choses, réfléchir, vivre sobrement.

En tous cas, ce qui ne change pas pour le moment, c'est que la chatte de la voisine vient souvent me voir, ronronne fort et se sent moins seule la journée. Je la retrouve roulée en boule sur mon lit, ou parfois sur mes genoux, à me tenir chaud et compagnie. Chacun a besoin de la compagnie de l'autre...

Le soir, quand j'ai le temps, je sème des points de broderie en forme de grains de riz, par pointillés, sur une housse de coussin indigo. Je m'essaye à la technique de broderie japonaise Sashiko. Là aussi, un quart d'heure égrené ici et là, je vois le tissu prendre forme de nouveaux motifs.

J'ai commencé aussi à faire des bracelets Shamballa, sur la base de macramé. Je fais des noeuds, des entrelacements... Tout se déroule et s'entrelace au printemps...

mercredi, septembre 11 2013

Dessin de fleurs

Lys rose

Ipomée

Coquelicot

Quelques fleurs dessinées cet été...Souvenir de bouquets reçus ou de belles fleurs vues dans des champs, des jardins...Je les dessine aux crayons de couleur, je les colore petit à petit, j'aime bien leurs couleurs et les reflets de la lumière, les textures froissées, veloutées...

mercredi, juin 5 2013

Les roses

Les arbres balancent leur feuillage
Le vent me caresse le visage, signe d'un printemps bien mûr.

Au balcon, je cueille le soleil les yeux fermés
L'air chaud, promesse d'un nouvel été.

Les roses de ma grand-mère,
Tendre bouquet ramené de son jardin
S'ouvrent chaque jour, encore

ô comme j'aimerais les garder ainsi,
Leur parfum, leur velouté, leur lumière

Demain je dois partir quelques jours
Et je garde en mémoire

Que leur Beauté ont embaumé mon coeur.







mardi, mai 28 2013

Dessins de légumes

J'aime bien dessiner aux crayons de couleur, ça se fait tout en douceur, teinte par teinte...

J'aime bien voir comment la lumière et la couleur rendent les légumes beaux, comme ici, des tomates cerise.

J'ai déjà envie de dessiner des insectes comme les papillons, des fleurs, des fruits... Cette nature est si belle.


14/06/13 Aubergine violette

mardi, mars 26 2013

Bonheurs proches et lointains

Cette réflexion m'est venue suite au texte de Lorraine..."Etre heureux ?"

Pendant que l'on me parle d'ailleurs et de voyages lointains, je contemple les oeuvres de Shitao*. Ce sage si apprécié, passa sa vie malgré lui comme moine bouddhiste itinérant, à errer dans les montagnes chinoises. De famille noble, terrassée par un nouvel empereur, il fut confié à un monastère dès 3 ans, seul survivant de sa famille. Très admiré, il savait respecter l'art traditionnel de la calligraphie, tout en le renouvelant. A l'époque, de nombreux moines comme lui partaient vivre seuls en montagne, leurs rares plaisirs étaient de boire du vin en regardant la lune, ou de contempler les paysages, au bord de montagnes escarpées.

Mais la sagesse ne demeure pas seulement dans cette contemplation d'immensités. Shitao, comme d'autres, savait aussi que l'infiniment petit avait autant d'intérêt que l'infiniment grand.
Il savait autant apprécier les montagnes flottant dans la brume, que dessiner simplement une feuille de chou. Mais comment trouver de nos jours cet esprit contemplatif, alors que tout va vite, et qu'il faut être productif ? Nos parents ne nous apprendrons pas à ralentir, car ils ont lutté comme ils pouvaient, donc on les voit profiter de leurs beaux jours pour partir en voyage, ou s'acheter de belles voitures et équipements de maison. Pour cela ils ont bien travaillé dur.

En grandissant certaines de mes envies se sont un peu éteintes, je suis devenue moins impulsive. Les décisions demandent plus de réflexion. Il m'est arrivé autrefois d'arpenter de grands quartiers et parcs parisiens, d'un coup de tête, "pour que ça me vide". Passer d'une galerie ou d'une expo à une autre, pour être dans l'air de la tendance.

Maintenant j'aurais plutôt envie de sortir pour respirer l'air frais, profiter du paysage.
Le temps nous apprend à être raisonnable, le temps parfois casse les envies. Mes proches ont envies d'un ailleurs, car leur travail les rend mornes. Je ne sais pas si c'est la quête d'un "toujours mieux" ou si c'est pour découvrir de nouvelles façons de vivre, ou si c'est pour échapper à leur quotidien. Leur vie étudiante était jadis palpitante, ils connaissaient du monde, faisaient la fête, et voyageaient sans trop se soucier du lendemain. Je les entends souvent parler de "partir en aventurier"...

Je me rends compte qu'il est qu'il est difficile d'être content de ce que l'on est. Peut-être qu'il faut repenser à ces moines calligraphes, qui cherchaient juste à peindre la beauté de ce qui les entouraient. Peut-être qu'il y a encore de nouvelles habitudes à prendre, à renouveler, se dire qu'on a de la chance d'être où là où l'on est. En somme je pense qu'il faut réapprendre l'enchantement du quotidien...C'est peut-être là la plus grande difficulté, pour ne pas courir trop loin...

* Si Shitao me vient à l'esprit, c'est parce que je lis un beau livre emprunté à la bibliothèque "Shitao, la saveur du monde" de François Cheng

mercredi, mars 13 2013

Oreiller d'herbes, de Soseki

Un artiste prend quelques carnets et pinceaux, et commence un voyage de retraite dans les montagnes. Il va chercher l'inspiration et se pose des question sur la création.

C'est une sorte de roman-haïku, écrit par Soseki en 1906. 

On se laisse emporter par ce voyageur, qui nous décrit tout se qui se passe en lui, ses impressions, ses idées, comment le monde qui l'enture l'interroge et l'inspire.

"Ce qui débarrasse de tout ennui ce monde, où il est difficile de vivre, et projette sous vos yeux un monde de grâce, c'est la poésie, c'est la peinture. Ou encore, c'est la musique et la sculpture. Pour être exact, il ne s'agit pas de projeter le monde. il suffit d'y poser son regard directement, c'est là que naît la poésie et c'est là que le chant s'élève. Même si l'idée n'est pas couchée par écrit, le son du cristal résonne dans le coeur. Même si la peinture n'est pas étalée sur la toile, l'éclat des couleurs se reflète dans le regard intérieur. Il suffit de contempler le monde où l'on vit,  et de contenir, avec pureté et clarté, dans l'appareil photographique de l'esprit, le monde d'ici-bas, futile et chaotique."

Quelques haîkus du poète :

"L'ombre des fleurs

N'est-elle pas un voile

Sur l'ombre de la femme ?"

*

"Est-ce le peigne de minuit

Qui fait tomber

Les étoiles du printemps ?"

**

lundi, décembre 17 2012

Flocon de neige

Fragilité et beauté de l'hiver...

Les flocons sont inspirants, même si je n'en ai pas encore vu !

mercredi, décembre 5 2012

Le Journal de H.D Thoreau

Je viens de commencer le Journal de H.D Thoreau, je le trouve intéressant car il a commencé à écrire jeune, avec des petites notes.

J'aime bien ses notes sur le quotidien, sur ses réflexions et ses observations de la nature.

Son carnet (22 octobre 1837 - 31 décembre 1840) commence par : "Glanures - ou ce que le Temps n'a pas Moissonné dans mon journal".

Le ciel
17 nov. 1837 S'il n'y a rien de neuf sur terre, il y a toujours quelque chose de neuf dans le ciel. Nous avons toujours une réserve dans le ciel. Il nous fait sans cesse contempler la page qu'il vient de tourner. Le vent imprime des caractères sur ce fond bleu, et l'homme qui est curieux peut toujours lire une vérité nouvelle."

Le paradis sur Terre
6 janv. 1838 Nous devrions contempler le cycle des saisons qui revient immanquablement, éternellement, avec la même sérénité joyeuse qu'un enfant attendant l'arrivée de l'été. Comme le printemps reprend vie depuis tant d'années divines, nous devrions sortir pour admirer et embellir à nouveau notre Eden, sans jamais nous lasser.

Givre
21 janv.1838 Ce matin, toutes les feuilles et tous les rameaux étaient recouverts d'une armure étincelante de givre, même les herbes dans les champs à découvert portaient d'innombrables pendants adamantins, qui tintinnabulaient gaiement quand le pied du promeneur les effleurait. C'était littéralement un naufrage de bijoux et une débâcle de gemmes. Comme si une des couches supérieures de la terre avait été retirée pendant la nuit, exposant à la lumière du jour un lit de cristaux immaculés. Le décor changeait à chaque pas - ou bien selon que la tête inclinait à droite ou à gauche. Il y avait l'opale, le saphir, l'émeraude, le jaspe, le béryl, la topaze et le rubis.
Telle est toujours la beauté - ni ici ni là, ni maintenant ni alors - ni à Rome ni à Athènes - mais partout où se trouve une âme capable d'admiration. Si je la cherche ailleurs parce que je ne la trouve pas chez moi, ma recherche sera vaine.

mercredi, novembre 7 2012

Dessin

Dessin aux crayons de couleur Prismacolor, d'après une photo

Je crois que la féérie se trouve aussi dans la contemplation de la beauté, du vivant

Je me nourris de ces couleurs, de cette harmonie

Ce dessin, mon premier aux crayons de couleur, sera pour une personne qui va déménager bientôt, pour une nouvelle vie !

Puisse cette image ravir vos yeux**

samedi, octobre 27 2012

Site sur les mandalas

Une belle découverte, voici un site d'une artiste qui travaille avec des éléments de la nature pour faire des mandalas,

Un peu de couleur et d'harmonie qui font du bien !

http://www.danmala.com/gallery

mercredi, octobre 10 2012

La Dune


Préparons les sacs à dos et laissons nos chaussures

pour monter la Dune*, colline de lune



Le souffle et le coeur s'accélèrent, je survole la forêt de conifères





Les arbres secs, noyés par le sable, font penser à un paysage en neige...


En haut de la dune, c'est une vue panoramique

d'un côté la forêt, de l'autre la mer



entre désert et oasis, les voiles sont charmées par le vent






Un ciel si bleu, moutonne avec le soleil et les rives argentées...**

Monter et descendre les vagues de cet océan de sable

comme un conte des mille et une nuits

* La Dune du Pyla


dimanche, juin 17 2012

Mandala de sable

 J'ai eu la chance de voir un magnifique mandala de sable du Bouddha de la Guérison (Médecine), fait par des moines tibétains. Ils faisaient une tournée européenne pour la Paix.

Je suis arrivée le dernier jour, le mandala était fini (après 4 jours de réalisation).

Les moines déposent très minutieusement le sable depuis un petit cône. Ils connaissent les mandalas par coeur.

J'étais intéressée par la réalisation du modèle. Mais au final j'ai découvert l'aspect "spirituel" de la création des mandalas.

Il y a eu une cérémonie en fin de matinée. Les moines placés autour du mandala se sont mis à réciter des mantras.

Au bout d'un moment, ces chants de prière, sont perçus de manière très intense, on ne pense plus qu'à l'instant présent.

De temps en temps un moine agitait une cloche.

Ensuite, le mandala est progressivement détruit. ça a été un grand moment d'émotion.

D'après ce que j'ai lu les mandalas créés servent de support de prière, une fois effacé, les prières adressées au Bouddha de la Guérison, de la Compassion ou autre, continuent à agir.

Un moine nous a donné une cuillère à soupe de sable. J'en ai emporté avec moi.
J
J'ai fini par suivre les moines et les gens jusqu'au cours d'eau le plus proche. Là ils ont prié à nouveau et ils ont déversé le sable dans l'eau.

ça a été au final une journée très forte. J'ai gardé en souvenir que c'était beau et puissant. J'ai eu la chance d'assister à cet événement rare.

Peut-être chacun pouvons-nous contribuer à un peu de paix ou gagner en sérénité... Ces moines sont inspirants de bonté.




Si vous voulez voir le mandala de la Guérison, celui-ci se trouve sur un autre site : il y a beaucoup de détails !

Pour le mandala de la Compassion suivez ce lien

Pour en savoir plus sur les moines, voici une vidéo et leur site





lundi, novembre 14 2011

Aller voir la mer

Aller voir la mer

les pieds nus dans l'eau fraîche

les algues, les méduses, les coquillages frêles

inspiration tracée du bout des doigts, une sirène apparaît

le sable mou, tout doux

le port, l'air marin

une petite pause qui fait du bien !

Plus loin sur les terres

Festival de confettis, feuilles d'automne : le gingko jaune, le liquidambar rouge... Plaisir des couleurs, les feuilles tombent comme des vieilles pensées ! Le vent caresse mes joues.

mercredi, novembre 2 2011

Les rythmes de la vie (dessin)

Suite à mon précédent billet (poème), voici le croquis d'une statue de la Vierge que j'ai réalisé.

L'église est l'endroit idéal pour apprécier le silence et ne pas être dérangée.

Certains détails me donnent de l'inspiration pour les enluminures.


mardi, septembre 27 2011

Le mystérieux voisin

Je n'ai aucune fenêtre chez moi, mais uniquement des fenêtres de toit qui donnent vue sur le Ciel.

Au début ça fait drôle, il me manquerait une vue sur des jardins et des arbres.

Autrefois dans mon ancien appartement j'aimais regarder les arbres changer de couleur.

Maintenant je regarde le soleil et les étoiles, les nuages et les traînées d'avion.

Pas de voisins en vue. J'aperçois parfois une ombre féline près des Velux, avec des bruits de pas sur les tuiles.


Cette fois-ci ce mystérieux voisin s'est présenté près d'une ouverture et à commencé à la pousser de la tête.

Il miaulait sans arrêt, son regard m'a intimidée.

J'étais contente de le voir, mais je lui ai dit que je ne pouvais pas le prendre et le laisser entrer, sinon il se plairait trop bien ici.

vendredi, mai 6 2011

Enluminure Lettrine B "vigne blanche"

Voici une belle lettrine B, que je peins depuis quelques mois,
elle est maintenant achevée.

J'ai choisi d'agrandir le motif (il fait environ 13 x 17cm) pour la première fois que je me lance ainsi.

Après avoir décalqué le motif original, j'ai enfin pu poser des couleurs.

J'ai commencé par tracer les traits, puis appliquer les couleurs à la gouache. J'ai terminé par peindre la vigne blanche pour corriger certains traits.

J'ai posé les petits points blancs et dorés à la fin.

J'ai eu beaucoup de plaisir à peindre ce motif, et à exercer ma patience, la minutie des détails.

Source : Lettrine issue du livre Découverte de l'enluminure, BALLOY Béatrice, Editions Dessain et Tolra

A voir : le site de Béatrice Balloy


lundi, mars 28 2011

Printemps, emporte-moi

Dans mes affaires emportées

Des soucis et des espoirs cachés

Une envie de campagne,

Une envie de rapprochement.


Les bandes de nuages, brodées d'or

Tissent le paysage, et je pense alors

Que les plus belles choses poussent à nos pieds

La vie est fragile et forte, il ne faut pas l'oublier


La nature fait tant de bien

Que l'on a envie de l'accompagner

Sur des chemins humides

Juste pour souffler


Un oiseau se met à chanter

Quel délice de l'écouter !

Le chat s'endort

A toute heure, encore


Une envie de câlins

Une caresse, un coup de tête

En sommeil près de moi

Précieuse vie, simplement là !


Au sortir de l'hiver

Sortons de terre

Pour reconstruire

Le nid de nos vies.


Ici et là, potagers et fleurs nouvelles

Voici les bourgeons et les premières feuilles vertes


J'aimerais que mon âme fleurisse

Simplement caressée par la pluie, le vent et le soleil.


Cette nature paisible

Observée en silence

Juste là, se respire

Sentiment d'unité.


Le printemps bouleverse

J'ai le coeur en giboulées

Comme une pluie de cerisiers

Une neige de fleurs blanches.


Pour rester sur cette Terre

Il n'y a que la beauté qui élève.

Printemps emporte-moi

Pour grandir, fleurir toujours.

mardi, juillet 13 2010

Mandala

jeudi, novembre 5 2009

Automne...

Le vent glisse sur le ciel pâle
Quelques rayons de soleil
à travers ma vitre
les feuilles or, rouge, caramel
bougent comme des vitraux
dans ma bouche un goût de miel sur du pain chaud.

Mes pensées suspendues aux branches
se détachent et virevoltent
comme l'automne est gracieux

Mes pensées suspendues aux branches
résistent et font la révérence
Entre dénuement et résistance

Le ciel le matin, un air frais bleu ou gris
Où est la Vie ?
Je la vois c'est un rouge-gorge sous les toits qui me sourit.

La nuit tombe tôt, le sommeil me rattrape vite.
c'est automne des possibles au-delà de la tristesse.







vendredi, octobre 16 2009

Mandala

Dans le ciel intérieur

je rêve de mille couleurs

de douceurs et de lumières

c'est le soleil qui se lève