Eternel Printemps

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jeudi, avril 3 2014

Déroulement du printemps

Je n'ai pas vu passer ces derniers mois, cela a filé si vite que j'en ai perdu le déroulement. Lentement mais sûrement le paysage change, les arbres commencent à se pomponner de bourgeons rouges, certains sont déjà sortis en feux d'artifice verts et jaunes. Dans les jardins, les belles glycines tombent en grappes mauves et mettent en valeur leurs enroulements. Des tulipes, jacynthes et jonquilles parsèment de leurs éclats colorés les herbes fraîches secouées par le vent.

J'ai vu mes bonzaïs déployer leurs feuilles, et je suis toujours aussi étonnée que de minuscules bourgeons contiennent autant de promesses. J'ai rempoté et planté des ciboulettes, herbes aromatiques et fleurs au balcon, il ne reste plus qu'à voir d'heure en heure pousser ces plantes. Peut-être sommes-nous aussi à l'image de la nature. Malgré le retour éternel du printemps et des saisons, nous avons l'impression que les choses ne changent pas assez. 

Lentement mais sûrement, entre impatience et attention, je note dans mon agenda chaque découverte, chaque événement, pour me rappeler que les choses avancent. Je poursuis assidûment la pratique du Tai Chi Chuan, et la professeure nous rappelle que l'homme fait partie de l'univers, il suit aussi la progression des saisons. Au printemps, le foie est un peu perturbé, alors nous essayons, par la pratique, de le calmer un peu. Le printemps est lié à l'élément bois, c'est le début, la croissance lente des choses. Cette pratique régulière m'aide à garder l'équilibre, et à partager en groupe. Il faut continuer à travailler ses gestes, rester en harmonie.

D'autres pratiques de groupe me sortent aussi de ma solitude habituelle. Il est temps de se rassembler pour des causes qui en valent la peine. Chaque mois nous mangeons entre amis, et chacun fait un petit exposé sur un sujet qui lui tient à coeur. Le but est de partager nos expériences et surtout nos solutions. Par exemple, quelqu'un a évoqué les déchets et le compostage en jardin ou en appartement. Moi j'ai parlé des objets jetables, que l'on peut remplacer par des objets plus durables, pour éviter de gaspiller. Dans ce monde que l'on nous présente sans espoir et dans sa course folle, il faut tenir bon et continuer à éclore, s'épanouir comme l'on peut. C'est comme si ces dernières années d'expériences devaient être mises à jour et partagées en groupe. Le soutien entre personnes d'horizons différents doit être solide et doit donner un peu à chacun l'espoir que nous pouvons encore garder dans notre coeur un peu de poésie et de sensibilité. Le travail se fait rare, je n'ai pas pu beaucoup travailler ces dernières années, alors le temps passé chez moi me donne le temps de découvrir des choses, réfléchir, vivre sobrement.

En tous cas, ce qui ne change pas pour le moment, c'est que la chatte de la voisine vient souvent me voir, ronronne fort et se sent moins seule la journée. Je la retrouve roulée en boule sur mon lit, ou parfois sur mes genoux, à me tenir chaud et compagnie. Chacun a besoin de la compagnie de l'autre...

Le soir, quand j'ai le temps, je sème des points de broderie en forme de grains de riz, par pointillés, sur une housse de coussin indigo. Je m'essaye à la technique de broderie japonaise Sashiko. Là aussi, un quart d'heure égrené ici et là, je vois le tissu prendre forme de nouveaux motifs.

J'ai commencé aussi à faire des bracelets Shamballa, sur la base de macramé. Je fais des noeuds, des entrelacements... Tout se déroule et s'entrelace au printemps...

lundi, mai 13 2013

Voyager tout près

Ce mois de mai est bien florissant, il ne laisse pas trop de repos. Entre les projets naissants et les sorties, il faut reprendre rapidement son souffle.

L'autre jour, j'ai fait 24km de vélo avec pause pique-nique et des amis. Je ne suis pas très sportive au quotidien, mais je me suis rendue compte que "je tenais bien la route", et cela me donne un peu plus confiance en mes capacités, même si je ferais pas forcément ces distances tous les jours !

Cela donne l'occasion de réaliser que l'on peut tirer encore des forces de soi-même, et ne pas se sentir fragile. En faisant du vélo, il n'y a pas de pensées ou d'angoisses, il faut penser aux jambes qui pédalent, au soleil, au paysage qui défile.

Nous sommes aussi partis avec nos sacs à dos de randonnée, pour une semaine. Il a fallu prendre le bus, le tram, et le bus encore. Petit à petit on s'est éloignés de la ville et l'on s'est plongés dans la verte campagne.

C'est dans ces moments-là que l'on se sent un peu fou. Partir en vacances, à 20km de chez soi, c'est économique, mais ce n'est pas aussi exotique que partir en Thaïlande ou dans une autre contrée. Pourtant d'une certaine façon, on ressent un changement, ne serait-ce que pour rompre les habitudes, visiter des coins que l'on ne connait pas, louer des vélos et en faire activement !

Notre tente et le matériel tenaient dans nos sacs comme l'escargot porte sa maison sur son dos. Je savais bien que ces quelques jours n'étaient pas la vie "normale". Pourtant j'en garde le goût de vivre au jour le jour, et d'être satisfaits sur le peu d'affaires qu'on avait. Dormir, se laver, faire à manger, se balader, boire un peu de thé chaud, lire un livre à l'aide d'une lampe le soir... On recrée ailleurs que chez soi des habitudes, et on aime aussi boire le thé là-bas. J'ai beaucoup plus lu le soir dans l'obscurité de la tente, qu'en appartement ! J'ai retrouvé les gestes essentiels quotidiens. La télé ni l'ordinateur ne m'ont manqué. J'ai l'impression que de revenir à ces essentiels, m'ont aidée à me poser un peu, profiter de l'instant.

J'ai bien aimé entendre le coucou et son chant incessant, le pic vert marteler les arbres, la chouette hululer. Mais aussi : traverser des forêts en piste cyclables, visiter des lieux du coin... Par contre il était désagréable d'écouter la radio du voisin dès le matin, ou d'écouter les conversations au téléphone des gens... Cela m'a rappelé combien certains ont du mal à se détacher de leurs outils technologiques, même en plein camping.

De retour, l'appartement me parait déjà trop grand et encombré d'objets de toutes sortes. Mais j'apprécie aussi le confort retrouvé : un bon lit, être à l'abri de la pluie, bien manger...Le plus difficile sera de continuer à apprécier ma vie d'appartement, et de ne pas trop me laisser absorber par l'ordinateur... Le piège est de rêver à nouveau de partir pour fuir le quotidien.

On m'a raconté qu'une collègue de travail était revenue de Guadeloupe en vacances. De retour à son bureau, elle s'était mise à pleurer, en disant que là-bas c'était bien, et que son quotidien était nul ! J'espère ne pas en arriver là heureusement ! Les voyages ont ce pouvoir de rendre les occasions "uniques", qui permettent de bien se changer les idées et d'en profiter. Mais cela peut vite être ressenti comme de la nostalgie, que rien ne sera vécu à nouveau de la sorte. Il faut juste se dire que le quotidien a encore de bonnes choses à vivre, une journée ne ressemble pas tant à une autre, malgré les apparences.

Quelques lieux visités :
- L'abbaye de la Sauve-Majeure
- La maison de la poterie de Sadirac
- Ferme des légumes oubliés à Sadirac


mardi, mars 26 2013

Bonheurs proches et lointains

Cette réflexion m'est venue suite au texte de Lorraine..."Etre heureux ?"

Pendant que l'on me parle d'ailleurs et de voyages lointains, je contemple les oeuvres de Shitao*. Ce sage si apprécié, passa sa vie malgré lui comme moine bouddhiste itinérant, à errer dans les montagnes chinoises. De famille noble, terrassée par un nouvel empereur, il fut confié à un monastère dès 3 ans, seul survivant de sa famille. Très admiré, il savait respecter l'art traditionnel de la calligraphie, tout en le renouvelant. A l'époque, de nombreux moines comme lui partaient vivre seuls en montagne, leurs rares plaisirs étaient de boire du vin en regardant la lune, ou de contempler les paysages, au bord de montagnes escarpées.

Mais la sagesse ne demeure pas seulement dans cette contemplation d'immensités. Shitao, comme d'autres, savait aussi que l'infiniment petit avait autant d'intérêt que l'infiniment grand.
Il savait autant apprécier les montagnes flottant dans la brume, que dessiner simplement une feuille de chou. Mais comment trouver de nos jours cet esprit contemplatif, alors que tout va vite, et qu'il faut être productif ? Nos parents ne nous apprendrons pas à ralentir, car ils ont lutté comme ils pouvaient, donc on les voit profiter de leurs beaux jours pour partir en voyage, ou s'acheter de belles voitures et équipements de maison. Pour cela ils ont bien travaillé dur.

En grandissant certaines de mes envies se sont un peu éteintes, je suis devenue moins impulsive. Les décisions demandent plus de réflexion. Il m'est arrivé autrefois d'arpenter de grands quartiers et parcs parisiens, d'un coup de tête, "pour que ça me vide". Passer d'une galerie ou d'une expo à une autre, pour être dans l'air de la tendance.

Maintenant j'aurais plutôt envie de sortir pour respirer l'air frais, profiter du paysage.
Le temps nous apprend à être raisonnable, le temps parfois casse les envies. Mes proches ont envies d'un ailleurs, car leur travail les rend mornes. Je ne sais pas si c'est la quête d'un "toujours mieux" ou si c'est pour découvrir de nouvelles façons de vivre, ou si c'est pour échapper à leur quotidien. Leur vie étudiante était jadis palpitante, ils connaissaient du monde, faisaient la fête, et voyageaient sans trop se soucier du lendemain. Je les entends souvent parler de "partir en aventurier"...

Je me rends compte qu'il est qu'il est difficile d'être content de ce que l'on est. Peut-être qu'il faut repenser à ces moines calligraphes, qui cherchaient juste à peindre la beauté de ce qui les entouraient. Peut-être qu'il y a encore de nouvelles habitudes à prendre, à renouveler, se dire qu'on a de la chance d'être où là où l'on est. En somme je pense qu'il faut réapprendre l'enchantement du quotidien...C'est peut-être là la plus grande difficulté, pour ne pas courir trop loin...

* Si Shitao me vient à l'esprit, c'est parce que je lis un beau livre emprunté à la bibliothèque "Shitao, la saveur du monde" de François Cheng

mercredi, mars 13 2013

Oreiller d'herbes, de Soseki

Un artiste prend quelques carnets et pinceaux, et commence un voyage de retraite dans les montagnes. Il va chercher l'inspiration et se pose des question sur la création.

C'est une sorte de roman-haïku, écrit par Soseki en 1906. 

On se laisse emporter par ce voyageur, qui nous décrit tout se qui se passe en lui, ses impressions, ses idées, comment le monde qui l'enture l'interroge et l'inspire.

"Ce qui débarrasse de tout ennui ce monde, où il est difficile de vivre, et projette sous vos yeux un monde de grâce, c'est la poésie, c'est la peinture. Ou encore, c'est la musique et la sculpture. Pour être exact, il ne s'agit pas de projeter le monde. il suffit d'y poser son regard directement, c'est là que naît la poésie et c'est là que le chant s'élève. Même si l'idée n'est pas couchée par écrit, le son du cristal résonne dans le coeur. Même si la peinture n'est pas étalée sur la toile, l'éclat des couleurs se reflète dans le regard intérieur. Il suffit de contempler le monde où l'on vit,  et de contenir, avec pureté et clarté, dans l'appareil photographique de l'esprit, le monde d'ici-bas, futile et chaotique."

Quelques haîkus du poète :

"L'ombre des fleurs

N'est-elle pas un voile

Sur l'ombre de la femme ?"

*

"Est-ce le peigne de minuit

Qui fait tomber

Les étoiles du printemps ?"

**

samedi, octobre 27 2012

Site sur les mandalas

Une belle découverte, voici un site d'une artiste qui travaille avec des éléments de la nature pour faire des mandalas,

Un peu de couleur et d'harmonie qui font du bien !

http://www.danmala.com/gallery

mercredi, octobre 10 2012

La Dune


Préparons les sacs à dos et laissons nos chaussures

pour monter la Dune*, colline de lune



Le souffle et le coeur s'accélèrent, je survole la forêt de conifères





Les arbres secs, noyés par le sable, font penser à un paysage en neige...


En haut de la dune, c'est une vue panoramique

d'un côté la forêt, de l'autre la mer



entre désert et oasis, les voiles sont charmées par le vent






Un ciel si bleu, moutonne avec le soleil et les rives argentées...**

Monter et descendre les vagues de cet océan de sable

comme un conte des mille et une nuits

* La Dune du Pyla


samedi, septembre 8 2012

Lamas

Cet été j'ai visité une ferme de lamas, c'était assez exotique comme rencontre. Sa spécialité c'est l'élevage de lamas gardiens de troupeaux de moutons. Il fait aussi des concours de beauté avec eux, et les loue même pour tondre la pelouse !

J'ai eu beaucoup de plaisir à connaître la façon de vivre de ses animaux. Ils sont très curieux, et vous toisent du regard...

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'éleveur les traite. il les garde jusqu'à la fin de leurs jours, passe la nuit avec les femelles qui vont accoucher...Il leur donne des bonnes choses à manger.

Il a sa petite "préférée", voici une image qui symbolise cet belle entente "homme-animal".

le petit de la maman lama (il a les yeux bleus comme sa mère)

voici les beaux yeux bleus de la maman

voici le vétéran, il a beaucoup donné : d'abord défenseur de son troupeau contre des rottweiler, il a donné son sang aussi pour sauver un bébé lama...il est même passé à 30 millions d'amis pour ses bons actes...maintenant il se repose bien.

mardi, août 21 2012

Dessins

Dame de Sagesse aux grands yeux de douceur

Elfe ou personnage fin avec sa belle tenue brodée, à col haut, et sa cape enveloppante

Deux personnages dessinés ensemble, lorsque j'étais dans un jardin public, à l'ombre d'un arbre. Ils sont richement vêtus, comme des fées royales

lundi, novembre 14 2011

Aller voir la mer

Aller voir la mer

les pieds nus dans l'eau fraîche

les algues, les méduses, les coquillages frêles

inspiration tracée du bout des doigts, une sirène apparaît

le sable mou, tout doux

le port, l'air marin

une petite pause qui fait du bien !

Plus loin sur les terres

Festival de confettis, feuilles d'automne : le gingko jaune, le liquidambar rouge... Plaisir des couleurs, les feuilles tombent comme des vieilles pensées ! Le vent caresse mes joues.

mercredi, novembre 2 2011

Les rythmes de la vie

Je reprends une ancienne habitude qui est de sortir aller faire quelques croquis en extérieur.

ça me permet de me concentrer sur un détail d'architecture, un élément pour ne plus penser à rien.

Voici un beau poème que j'ai trouvé dans une église. Je rajouterai mon croquis dans un prochain billet.



Les rythmes de la vie


Je suis la goutte d'eau

Qui joue au diamant

Dans la feuille de capucine.


Je suis goutte d'eau

Qui roule sur le visage d'un enfant,

Larme ou pluie, qui le saura ?


Je suis goutte d'eau

Qui ne mouille pas l'oiseau,

Car ses ailes sont imperméables.


Je suis la goutte d'eau

Celle qui fait déborder le vase,

Quand la colère gronde.


Je suis la goutte d'eau

Qui offre l'arc-en-ciel,

Quand le soleil, revient après la pluie.

mardi, août 30 2011

Sur l'homme petit monde

Portrait de la divine Essence,
Incomparable bâtiment,
Où l'Eternel, en le formant,
Déploya sa toute-puissance ;

Simple être, par ton existence,
Plante, par ton accroissement,
Animal, par ton sentiment,
Ange, par ton intelligence ;

Temple vivant, monde abrégé,
Où le Créateur a logé
Tant de différentes images ;

Chef-d'oeuvre, admirable et divers,
Homme, rends à Dieu les hommages
Des êtres de tout l'Univers.

                                    Sonnets Chrétiens, 1

Laurent Drelincourt (1626-1680)

lundi, août 1 2011

Dessin

Un livre inspirant, "Les papillons du jardin" de Coralie Beltrame et Antoine Cadi (Rustica Editions) est un petit livre simple qui parle du monde des papillons, comment les préserver, les attirer... Quelles fleurs sont amies avec les papillons...La lecture de ce livre m'a fait découvrir ce monde et aussi m'a inspiré ce dessin. Les fleurs sont importantes pour les papillons, Elles sont refuge et nourriture... Il existe des sites qui répertorient les papillons et encouragent les gens à les identifier, voici le lien vers des familles de papillons.

lundi, mars 28 2011

Printemps, emporte-moi

Dans mes affaires emportées

Des soucis et des espoirs cachés

Une envie de campagne,

Une envie de rapprochement.


Les bandes de nuages, brodées d'or

Tissent le paysage, et je pense alors

Que les plus belles choses poussent à nos pieds

La vie est fragile et forte, il ne faut pas l'oublier


La nature fait tant de bien

Que l'on a envie de l'accompagner

Sur des chemins humides

Juste pour souffler


Un oiseau se met à chanter

Quel délice de l'écouter !

Le chat s'endort

A toute heure, encore


Une envie de câlins

Une caresse, un coup de tête

En sommeil près de moi

Précieuse vie, simplement là !


Au sortir de l'hiver

Sortons de terre

Pour reconstruire

Le nid de nos vies.


Ici et là, potagers et fleurs nouvelles

Voici les bourgeons et les premières feuilles vertes


J'aimerais que mon âme fleurisse

Simplement caressée par la pluie, le vent et le soleil.


Cette nature paisible

Observée en silence

Juste là, se respire

Sentiment d'unité.


Le printemps bouleverse

J'ai le coeur en giboulées

Comme une pluie de cerisiers

Une neige de fleurs blanches.


Pour rester sur cette Terre

Il n'y a que la beauté qui élève.

Printemps emporte-moi

Pour grandir, fleurir toujours.

lundi, février 7 2011

Dessins

Vous trouverez ici quelques dessins de mes dernières inspirations
J'essaye d'y revenir dans les moments calmes.

CARNET N°7 extraits de dessins
(cliquez sur le carnet pour avoir la vue en plein écran).

vendredi, décembre 10 2010

Les nouveaux départs réjouissent nos lendemains

Les derniers instants se délassent
Cette année si particulièrement éprouvante
Secoue, agite, fracasse, s'envole...

Des adieux, des retrouvailles,
Les vieux souvenirs sont balayés par le vent,

Telle une graine qui se pose plus loin,
Tel un flocon qui s'endort sur le sol,

Tout se fond et s'éteint doucement


Chaque chose est à sa place


Les amitiés reprennent vie
autour d'une table et d'instants joyeux,

La solitude s'amoindrit
par de nouveaux échanges chaleureux,

Entre fébrilité et réjouissances
Cette année sera clôturée par les efforts

En n'espérant qu'une chose :
Que les nouveaux départs réjouissent nos lendemains.


mercredi, décembre 30 2009

La graine

La graine mise en terre s’endort dans un sommeil souvent très long et quand vous passez, amis, sur cette terre noire, mère de toute vie, vous oubliez la graine ;
mais le miracle se fait un jour, car dans ce long sommeil humide la graine tout à coup réagit, se gonfle, et brusquement, décide de sortir de ce cocon douillet pour pointer, grandir, fleurir, s’épanouir… et émerveillés, vous qui êtes passés sans un regard, vous vous arrêtez, muets, pour contempler la fleur qui tend vers vous sa corolle parfumée et nacrée,
et l’émoi est en vous, l’admiration est en vous, car, tout d’un coup, vous tenez entre vos mains, une merveille.
Vous la regardez, et vous vous laissez enivrer par son parfum délicat.

Comme la graine a pu offrir la chatoyante beauté de sa fleur, laisse, ami, la graine d’amour que nous avons enfouie au profond de ton être grandir et pousser, pointer, s’ouvrir, s’épanouir, pour t’offrir non la fleur, mais la gerbe merveilleuse et éblouissante des gestes de bénédiction, d’amour et de paix.


Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
extrait du livre Ephphata

mercredi, avril 15 2009

Pause nature


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