Eternel Printemps

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mardi, mars 10 2015

Mimosas !



Et le soleil refleurira, comme le mimosa.
L'amour la poésie (1926), Paul Eluard

L'or pur des mimosas

Printemps, ramène -nous leur folle floraison
Leur cascade agitée au vent de déraison,
Leur duvet de poussin à l'ombre des dentelles
De feuilles ,caressées par la brise nouvelle.

Le mur blanc resplendit sous leur voile doré
Ils traversent les champs, viennent jusqu'à l'orée
Des chemins d'herbe bleue, montent en troupes denses
Sur les coteaux baignés par les rayons intenses

Ils se veulent soleil, ils se veulent espoir
O les doux mimosas rayonnant jusqu'au soir
Et leur parfum exquis en fragrance légère
Qui baigne l'air nouveau de vagues passagères!

Je sens contre ma joue leur souffle délicat
Je cueille des bouquets que je prends à pleins bras
Et soudain, la maison se remplit de lumière
A l'or du mimosa descendu des clairières...


Marcek



Image :  wikipedia

jeudi, avril 3 2014

Déroulement du printemps

Je n'ai pas vu passer ces derniers mois, cela a filé si vite que j'en ai perdu le déroulement. Lentement mais sûrement le paysage change, les arbres commencent à se pomponner de bourgeons rouges, certains sont déjà sortis en feux d'artifice verts et jaunes. Dans les jardins, les belles glycines tombent en grappes mauves et mettent en valeur leurs enroulements. Des tulipes, jacynthes et jonquilles parsèment de leurs éclats colorés les herbes fraîches secouées par le vent.

J'ai vu mes bonzaïs déployer leurs feuilles, et je suis toujours aussi étonnée que de minuscules bourgeons contiennent autant de promesses. J'ai rempoté et planté des ciboulettes, herbes aromatiques et fleurs au balcon, il ne reste plus qu'à voir d'heure en heure pousser ces plantes. Peut-être sommes-nous aussi à l'image de la nature. Malgré le retour éternel du printemps et des saisons, nous avons l'impression que les choses ne changent pas assez. 

Lentement mais sûrement, entre impatience et attention, je note dans mon agenda chaque découverte, chaque événement, pour me rappeler que les choses avancent. Je poursuis assidûment la pratique du Tai Chi Chuan, et la professeure nous rappelle que l'homme fait partie de l'univers, il suit aussi la progression des saisons. Au printemps, le foie est un peu perturbé, alors nous essayons, par la pratique, de le calmer un peu. Le printemps est lié à l'élément bois, c'est le début, la croissance lente des choses. Cette pratique régulière m'aide à garder l'équilibre, et à partager en groupe. Il faut continuer à travailler ses gestes, rester en harmonie.

D'autres pratiques de groupe me sortent aussi de ma solitude habituelle. Il est temps de se rassembler pour des causes qui en valent la peine. Chaque mois nous mangeons entre amis, et chacun fait un petit exposé sur un sujet qui lui tient à coeur. Le but est de partager nos expériences et surtout nos solutions. Par exemple, quelqu'un a évoqué les déchets et le compostage en jardin ou en appartement. Moi j'ai parlé des objets jetables, que l'on peut remplacer par des objets plus durables, pour éviter de gaspiller. Dans ce monde que l'on nous présente sans espoir et dans sa course folle, il faut tenir bon et continuer à éclore, s'épanouir comme l'on peut. C'est comme si ces dernières années d'expériences devaient être mises à jour et partagées en groupe. Le soutien entre personnes d'horizons différents doit être solide et doit donner un peu à chacun l'espoir que nous pouvons encore garder dans notre coeur un peu de poésie et de sensibilité. Le travail se fait rare, je n'ai pas pu beaucoup travailler ces dernières années, alors le temps passé chez moi me donne le temps de découvrir des choses, réfléchir, vivre sobrement.

En tous cas, ce qui ne change pas pour le moment, c'est que la chatte de la voisine vient souvent me voir, ronronne fort et se sent moins seule la journée. Je la retrouve roulée en boule sur mon lit, ou parfois sur mes genoux, à me tenir chaud et compagnie. Chacun a besoin de la compagnie de l'autre...

Le soir, quand j'ai le temps, je sème des points de broderie en forme de grains de riz, par pointillés, sur une housse de coussin indigo. Je m'essaye à la technique de broderie japonaise Sashiko. Là aussi, un quart d'heure égrené ici et là, je vois le tissu prendre forme de nouveaux motifs.

J'ai commencé aussi à faire des bracelets Shamballa, sur la base de macramé. Je fais des noeuds, des entrelacements... Tout se déroule et s'entrelace au printemps...

lundi, février 17 2014

Calme des Plantes

Le sage aime la paix et la douceur des plantes,
Leurs regards féminins et leur sérénité,
Et le sage aime aussi les bêtes nonchalantes
Qui dorment près de lui dans l'immobilité.

Le soir, quand il succombe au lourd poids de la vie,
Qu'il est las de penser et de rêver toujours,
Il va parmi les bois, et sa tristesse envie
Les fleurs qui vont s'ouvrir à de calmes amours.

Car Dieu semble n'avoir créé dans notre tête
Que stériles tourments et vaine activité,
Réservant ici-bas pour la plante et la bête
Le calme bienheureux de la passivité.

Jean LahorL’Illusion





mercredi, juin 5 2013

Les roses

Les arbres balancent leur feuillage
Le vent me caresse le visage, signe d'un printemps bien mûr.

Au balcon, je cueille le soleil les yeux fermés
L'air chaud, promesse d'un nouvel été.

Les roses de ma grand-mère,
Tendre bouquet ramené de son jardin
S'ouvrent chaque jour, encore

ô comme j'aimerais les garder ainsi,
Leur parfum, leur velouté, leur lumière

Demain je dois partir quelques jours
Et je garde en mémoire

Que leur Beauté ont embaumé mon coeur.







mardi, mars 26 2013

Bonheurs proches et lointains

Cette réflexion m'est venue suite au texte de Lorraine..."Etre heureux ?"

Pendant que l'on me parle d'ailleurs et de voyages lointains, je contemple les oeuvres de Shitao*. Ce sage si apprécié, passa sa vie malgré lui comme moine bouddhiste itinérant, à errer dans les montagnes chinoises. De famille noble, terrassée par un nouvel empereur, il fut confié à un monastère dès 3 ans, seul survivant de sa famille. Très admiré, il savait respecter l'art traditionnel de la calligraphie, tout en le renouvelant. A l'époque, de nombreux moines comme lui partaient vivre seuls en montagne, leurs rares plaisirs étaient de boire du vin en regardant la lune, ou de contempler les paysages, au bord de montagnes escarpées.

Mais la sagesse ne demeure pas seulement dans cette contemplation d'immensités. Shitao, comme d'autres, savait aussi que l'infiniment petit avait autant d'intérêt que l'infiniment grand.
Il savait autant apprécier les montagnes flottant dans la brume, que dessiner simplement une feuille de chou. Mais comment trouver de nos jours cet esprit contemplatif, alors que tout va vite, et qu'il faut être productif ? Nos parents ne nous apprendrons pas à ralentir, car ils ont lutté comme ils pouvaient, donc on les voit profiter de leurs beaux jours pour partir en voyage, ou s'acheter de belles voitures et équipements de maison. Pour cela ils ont bien travaillé dur.

En grandissant certaines de mes envies se sont un peu éteintes, je suis devenue moins impulsive. Les décisions demandent plus de réflexion. Il m'est arrivé autrefois d'arpenter de grands quartiers et parcs parisiens, d'un coup de tête, "pour que ça me vide". Passer d'une galerie ou d'une expo à une autre, pour être dans l'air de la tendance.

Maintenant j'aurais plutôt envie de sortir pour respirer l'air frais, profiter du paysage.
Le temps nous apprend à être raisonnable, le temps parfois casse les envies. Mes proches ont envies d'un ailleurs, car leur travail les rend mornes. Je ne sais pas si c'est la quête d'un "toujours mieux" ou si c'est pour découvrir de nouvelles façons de vivre, ou si c'est pour échapper à leur quotidien. Leur vie étudiante était jadis palpitante, ils connaissaient du monde, faisaient la fête, et voyageaient sans trop se soucier du lendemain. Je les entends souvent parler de "partir en aventurier"...

Je me rends compte qu'il est qu'il est difficile d'être content de ce que l'on est. Peut-être qu'il faut repenser à ces moines calligraphes, qui cherchaient juste à peindre la beauté de ce qui les entouraient. Peut-être qu'il y a encore de nouvelles habitudes à prendre, à renouveler, se dire qu'on a de la chance d'être où là où l'on est. En somme je pense qu'il faut réapprendre l'enchantement du quotidien...C'est peut-être là la plus grande difficulté, pour ne pas courir trop loin...

* Si Shitao me vient à l'esprit, c'est parce que je lis un beau livre emprunté à la bibliothèque "Shitao, la saveur du monde" de François Cheng

lundi, mars 11 2013

Les signes du printemps

L'environnement dans lequel on vit est important, je le ressens plus que jamais maintenant.

Vivre deux ans dans un appartement sans fenêtres (velux uniquement), sous les toits, n'a pas vraiment été un terreau très favorable pour créer. Mais c'était le seul choix possible il y a deux ans.

On finit par s'habituer à certaines réalités, comme le fait de voir le ciel au lieu des arbres. Mais quelquechose me manquait, il me manquait une ligne d'horizon.

Maintenant je suis installée dans un nouvel appartement, et je m'y sens mieux. Je sens que je vais pouvoir redémarrer Mon Printemps.

Je n'ai plus l'angoisse d'entendre les portes qui claquent, les disputes des voisins. Tout est calme, j'ai bougé dans des quartiers plus aérés.

Je n'ai plus à me couvrir de plusieurs couches de vêtements le matin (15°C) ou à mourir de chaud l'été (35°C)

Je n'ai plus à me recroqueviller sur mon petit bureau. Cette fois-ci j'ai un vrai coin à moi, avec balcon.

Je peux mettre le nez dehors quand je veux, avec une vue sur des arbres et de la verdure.

Le matin, le soleil se lève à travers la fenêtre, et je vois une ligne d'horizon, des arbres, des oiseaux, et le printemps qui fleurit discrètement !

Avoir été privée de nature et d'espace, me fait apprécier encore plus ce que j'ai aujourd'hui...

Je retrouve même l'inspiration et l'envie de me mettre en mouvement...comme ce printemps qui arrive.

mardi, août 21 2012

Souvenir de Casse-Noisette

Les femmes-flocon, les femmes-fleur...un peu d'enchantement inspirant

Valse des flocons de neige http://youtu.be/sseXPZ0WyTY

Valse des fleurs http://youtu.be/7FjXjEKpjCw

vendredi, avril 13 2012

Un pas après l'autre...

L'autre jour je découvre par hasard une émission de radio qui parle de randonnée.

Les souvenirs reviennent à ma mémoire. Je me souviens des ballades en montagne. Voir les paysages, prendre de la hauteur, sentir l'air frais...avancer, progresser sur le chemin.

Cet invité raconte qu'il emporte avec lui un instrument de musique. Je découvre cet instrument...et c'est le coup de coeur !

Un pas après l'autre, une idée après l'autre...

Voici donc que je commande assez rapidement mon instrument de musique et des chaussures de randonnée.

Pour l'instant je n'ai pas eu l'occasion de tester mes belles chaussures, mais ça ne saurait tarder...

En attendant j'ai fait une belle promenade de 12km avec des chaussures plus usées...! Je commence à m'évader de la ville...

En ce qui concerne l'instrument de musique, la Kalimba (ou sanza...) la prise en main est facile et intuitive.

Cet instrument africain est fait pour les conteurs, les gens qui jouent seuls dans leur hutte, ou bien en petit groupe. Il a parfois même un rôle d'apaisement.

Quand on touche les lames en métal, elles produisent un son et un petit son qui vibre. La vibration se propage dans la caisse de résonance. Le modèle que j'ai choisi est une noix de coco.

J'ai emporté tout récemment cet instrument dans mon sac à dos, j'ai joué de l'instrument sur la plage, c'était magique !

Voici deux liens pour écouter l'instrument : celui-ci et celui-là

Le printemps offre le temps des transformations !

mardi, novembre 1 2011

Enluminure Le signe du taureau



Le signe du Taureau, extrait du Traité des nativités, d'inspiration Persane.

Voici l'explication sur ce site qui présentait l'original en exposition. Voici une explication : "Ici, dans le cadre central, le Taureau (un zébu) apparaît chevauché par sa planète dominante, la Lune, dont le visage est entouré d’un halo bleu ; Vénus, qui gouverne le décan, est comme toujours représentée sous les traits d’une musicienne. Dix cercles noirs et rouges symbolisent les jours fastes ou néfastes du décan."

Une belle enluminure qui m'a pris une dizaine d'heures, je continue à explorer les techniques et je cherche des images qui m'inspirent.

Je continue à peindre à gouache, avec des parties à la gouache dorée (le chapeau-turban du musicien, les manches de la femme...)

Pour moi l'arbre fleuri représente le printemps, saison su signe du Taureau. Le musicien semble jouer du oud, il représente la musique, les arts, liés au signe du Taureau.

J'aime bien le visage rond lunaire de la femme, entouré de la couronne de fleurs. On dirait un mandala. Elle attire toute notre attention.

L'ensemble dégage un ensemble vivant, qui est l'est aussi par les motifs géométriques des vêtements.

vendredi, juin 3 2011

Dessins

mardi, avril 19 2011

Dessins

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Vous trouverez ici des dessins de mes dernières inspirations


CARNET N°8 extraits de dessins

(cliquez sur le carnet pour avoir la vue en plein écran).

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mardi, mars 29 2011

Pluie passagère

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Le ciel s'assombrit
Temps des caprices

Nuages tremblants
Les gouttes chantent

Pluie passagère
Matin essoré

L'oiseau fredonne
Mon dos frissonne

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lundi, mars 28 2011

Printemps, emporte-moi

Dans mes affaires emportées

Des soucis et des espoirs cachés

Une envie de campagne,

Une envie de rapprochement.


Les bandes de nuages, brodées d'or

Tissent le paysage, et je pense alors

Que les plus belles choses poussent à nos pieds

La vie est fragile et forte, il ne faut pas l'oublier


La nature fait tant de bien

Que l'on a envie de l'accompagner

Sur des chemins humides

Juste pour souffler


Un oiseau se met à chanter

Quel délice de l'écouter !

Le chat s'endort

A toute heure, encore


Une envie de câlins

Une caresse, un coup de tête

En sommeil près de moi

Précieuse vie, simplement là !


Au sortir de l'hiver

Sortons de terre

Pour reconstruire

Le nid de nos vies.


Ici et là, potagers et fleurs nouvelles

Voici les bourgeons et les premières feuilles vertes


J'aimerais que mon âme fleurisse

Simplement caressée par la pluie, le vent et le soleil.


Cette nature paisible

Observée en silence

Juste là, se respire

Sentiment d'unité.


Le printemps bouleverse

J'ai le coeur en giboulées

Comme une pluie de cerisiers

Une neige de fleurs blanches.


Pour rester sur cette Terre

Il n'y a que la beauté qui élève.

Printemps emporte-moi

Pour grandir, fleurir toujours.

mercredi, avril 15 2009

Pause nature


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samedi, avril 4 2009

Le temps a laissé son manteau



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jeudi, avril 2 2009

Les messagers de la nuit

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Le Grand Printemps, par O.M. Aivanhov

A lire avec discernement.

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Le Grand Printemps
Conférence improvisée

Alors, mes chers frères et sœurs, est-ce que vous vous êtes aperçus que le printemps approche ? Plus le temps passe et plus il approche... Je suis fier de savoir cela! Vous direz qu'il n'y a pas de quoi être tellement fier. Mais si, mais si, parce que, regardez les gens dans les rues: ils marchent sans penser que le printemps va venir, c'est pourquoi ils sont tristes et découragés. Il faut penser que le printemps va venir et que l'on enlèvera tous les vieux pardessus... Même si l'on n'a pas d'argent pour payer le gaz, l'électricité ou le loyer, qu'est- ce que ça peut bien faire? On aura le sourire aux lèvres!... Comme si c'était si simple, n'est-ce pas? Moi, je voudrais bien aussi que ce soit vrai... mais disons que c'est vrai. Et d'ailleurs, c'est vrai...

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