Fabienne Verdier, peintre de l'instant
Par Eternelprintemps le mardi, janvier 29 2013, 08:48 - Livres - Lien permanent
Ma tante m'avait fait découvrir un très beau livre lorsque j'avais 16 ou 17 ans, Passagère du Silence, de Fabienne Verdier.
Partie à 20 ans en Chine, et elle a trouvé un maître calligraphe qui lui a dit : "ça sera 10 ans d'apprentissage avec moi, sinon rien".
Depuis des années maintenant, elle vit en France.
Programme de l'émission : Vendredi 1er février 2013 à 21.30 et Dimanche 3 février 2013 à 07.45 (France 5)
Quand je peins un arbre, je deviens l’arbre ; quand je peins l’eau, je deviens l’eau […], et la chose naît d’elle-même, je la vis intensément avec mon cœur et elle apparaît par moments de façon abstraite, de cette manière-là.
Commentaires
Merci pour toutes ces informations. J'ai bien noté les rendez vous avec Fabienne Verdier.
Elle aune vie très intéressante.
Quand j'écris l'arbre, je deviens l'arbre, quand j'écris le ciel je deviens le ciel je dirais cela pour la poésie et peut être aussi pour la peinture tout comme elle.
A l'époque lorsque j'avais lu Passagère du Silence, j'en avais noté des passages, car ça me parlait bien. Elle fait aussi quelquechose de particulier : elle brûle les toiles qu'elle ne trouve pas "vivantes", c'est un sacré acte.
Elle peint avec des pinceaux parfois énormes qui engagent tout son corps.
Pour la phrase sur l'arbre, je pense aussi à cela souvent, d'ailleurs je crois que Matisse disait cela aussi. C'est un conseil que j'avais gardé d'un de mes professeurs. Pour dessiner un arbre, il fallait le faire pousser depuis ses racines.
Belle soirée à toi**